En Afrique du Sud, le procès de l’ancien président Jacob Zuma impliqué dans une affaire de ventes d’armes vieille de près de vingt ans, a été renvoyé vendredi au 27 juillet 2018.
Le juge a ajourné ce vendredi 08 juin 2018, le procès de Jacob Zuma pour corruption en attendant plus de précision. Selon le juge Mjabuliseni Madondo, ce dossier est ajourné au 27 juillet 2018 à Pietermaritzburg » (nord-est), capitale judiciaire du KwaZulu-Natal, où le tribunal aura « plus de place » pour accueillir le public. A en croire l’avocat représentant l’Etat sud-africain, Billy Downer, ce reporter n’était pas prévu : » Nous avons convenu de reporter l’affaire au 27 juillet (…). D’ici là, il (l’avocat de M. Zuma) espère avoir des réponses relatives aux frais de justice ».
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Pour rappel, l’ancien président Jacob Zuma est soupçonné d’avoir touché des pots-de-vin de la part du groupe français Thales , pour un contrat d’armement de près de 4 milliards d’euros attribué en 1999, pendant qu’il était « ministre » provincial puis vice-président du pays. Poussé à la démission mi-février après un long bras de fer avec son propre parti, le Congrès national africain (ANC, au pouvoir), et son successeur Cyril Ramaphosa, qui a promis d’en finir avec la corruption, Jacob Zuma voudrait que ses avocats soient pris en compte par l’état.
Jacob Zuma, né le 12 avril 1942, est un homme d’État sud-africain, président de la République du 9 mai 2009 au 14 février 2018. En 2009, après la victoire de l’ANC aux élections législatives, il est élu président de la République par le Parlement. Il succède au président intérimaire, Kgalema Motlanthe, qui devient vice-président de la République. Jacob Zuma et l’ANC remportent les élections législatives de 2014 dans un contexte social, politique et économique délicat, ce qui lui permet d’être réélu chef de l’État par l’Assemblée nationale.