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Nigeria : pour de fausses définitions dans un dictionnaire un juriste porte plainte

Un juriste nigérian  réclame qu’une somme de 10 millions de Naira lui soit payé comme  dommage et intérêts par Oxford university press, l’éditeur du dictionnaire « Oxford Dictionary » qu’il accuse de l’avoir induire en erreur.

Selon l’information relayée par afrikmag, le juriste nommé Ogedi Ogu dans sa plainte déposée à la cour de justice  explique  avoir  pris la décision de poursuivre cet éditeur de dictionnaire par rapport   aux définitions des mots « Mortagagee » et « mortgagor» qui prêtent à confusion .Selon le récit des faits rapportés, l’université d’Oxford et Oxford University Press seraient les deux accusés indexés par Ogedi Ogu dans sa plainte déposée à la haute cour d’Etat de Lagos située à Igbosere. A croire les accusions émises par le juriste à travers sa plainte, il a expliqué avoir fait référence aux dictionnaires de références de langue anglaises Oxford Mini Reference Dictionary et l’Oxford English Mini Dictionary pendant qu’il cherchait  la signification des mots « Mortgagee »  et « mortgagor ».

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Selon ses propos, le mot «mortgagee» était défini comme l’emprunteur dans une transaction hypothécaire, tandis que «mortgagor» était défini comme le prêteur. Il explique que c’est au cours d’un échange professionnel avec un de ses collègues qu’il a  fait recours aux définitions qu’il a eu dans le dictionnaire. Il affirme   qu’il s’est finalement rendu compte que ces définitions étaient erronées puisque son collègue l’a interpellé en lui faisant comprendre que les définitions dont il a fait cas dans ses propos ne seraient pas exactes. Et ceci en attirant son attention sur « le sens exact des mots » en se référant à plusieurs  dictionnaires qui ont donné les mêmes sens du mot à l’exception d’Oxford.

Le juriste  atteste que dans Oxford, le mot « créancier hypothécaire» a été défini dans Oxford comme étant le prêteur et le «débiteur hypothécaire» comme étant l’emprunteur.Selon Ogedi Ogu ceci  a entaché  sa crédibilité au près de ses collègues  et surtout ses clients qui de moins en moins recoure à ses services. En effet, il est  rapporté que Ogu  a attesté avoir notifié le 04 novembre 2016  par  une lettre  qu’il a demandé à son avocat Emmanuel Ofoegbu d’adresser  aux intéresser (l’Université d’Oxford et à Oxford University Press). Il soutient que les accusés ont eu sa lettre et lui ont fait un retour  le 30 novembre 2016 par une autre lettre. « Nos dictionnaires ne sont disponibles que comme un outil de référence; ils ne sont jamais présentés par l’OUP comme une alternative à la recherche de conseils juridiques ou financiers indépendants, et nous ne pouvons assumer la responsabilité de la décision d’un individu de les utiliser comme tels ». Tel est l’extrait du contenu de la   lettre envoyée par le directeur juridique des dites structures.

Pour l’heure, la date du procès n’est pas encore communiquée ; rapporte afrikmag. Mais le juriste a affirmé son vif souhait de voir les éditeurs dictionnaire prévenir les lecteurs  sur le contexte réel des mots définir à travers leurs documents de référence pour éviter de pareilles erreurs.

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