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France : l’incroyable raison du refus de la nationalité au rappeur Maître Gims

Incroyable mais vrai! Le 17 mars 2018, le rappeur congolais  Maître Gims avait confié qu’il ne pouvait pas devenir français. Né à Kinshasa en République démocratique du Congo, Gandhi Djuna de son vrai nom est  arrivé en France quand il avait 2 ans et demi. Et pourtant, il n’a toujours pas la nationalité française.

Les révélations ont été faites par le rappeur lui même dans un touchant entretien avec Nikos Alia­gas dans l’émis­sion « En balade avec » d’Eu­rope 1. Au détour de ladite émission, il a évoqué ses difficultés pour obtenir la nationalité française. « Je ne suis toujours pas Français, Nikos » avait annoncé le rappeur. Il s’agit selon lui, d’un dossier « béton » malgré qu’il se soit plié à toutes les requêtes de l’ad­mi­nis­tra­tion française.

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La pomme de discorde…

Mais contre toute attente, alors qu’il disait ignorer les raisons de ce refus, la pomme de discorde est enfin dévoilée. Selon les nouveaux rebondissements, Maître Gims n’avait pas tout dit. La raison était toute simple. L‘administration française a constaté l’exis­tence d’une seconde épouse, en plus de Demdem dans la vie du chanteur. Selon les révélations faites par Closer, avant d’épou­ser sa compagne actuelle en 2005, la star avait vécu une première histoire d’amour avec une Française qui vit au Maroc. De cette relation, le couple a eu quatre enfants ensemble. Même si Demdem connaît tout du passé amoureux de son compa­gnon, elle ignore qu’il est  toujours marié à cette autre compagne

Le rappeur, lui, aurait certainement oublié un léger détail. Même s’il ne partage plus la vie de cette dernière, ce second mariage est, dans la loi française, rédhi­bi­toire pour obte­nir la nationalité. La preuve, l’article L313–11 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est très clair à ce sujet. Ainsi, en France, il est interdit de vivre « en état de poly­ga­mie ». A cet titre, si le rappeur tient à devenir français, il va devoir  mettre de l’ordre dans sa vie privée.

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