L’ancien archevêque de Melbourne et de Sydney a été formellement inculpé pour agressions sexuelles ce mardi 1er mai. Ceci même en dépit du fait qu’une partie des accusations portées contre sa personne ait été abandonnée.
En effet, présent à la lecture des attendus, le « ministre des finances » du Vatican a immédiatement réagi en démentant catégoriquement les accusations qui sont portées à son encontre. C’est dire donc que ce dernier va plaider non coupable à son procès dont la date va être connu ce jour, mercredi 2 mai. Le numéro trois du Vatican, le cardinal George Pell nie toujours les faits qui lui sont reprochés, et son avocat le soutien fermement.
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C’est donc à juste titre que ce dernier a déclaré que les accusations « sont le fruit de problèmes mentaux, de fantasmes ou sont de l’invention pure, dans le but de punir le représentant de l’Église catholique dans ce pays pour n’avoir pas empêché les agressions pédophiles commises par d’autres. Le cardinal Pell a été perçu comme le visage de cette responsabilité ». Tout en ajoutant le fait que « les victimes présumées ne sont pas crédibles ».
Par ailleurs, les accusations portées contre le cardinal George Pell remontent aux années 70 à 90. Et parmi les accusations examinées par la juge Wallington qui s’occupe du dossier, y figurent des agressions sexuelles présumées à Ballarat en 1970 et en 1990. En 1970, le cardinal était prêtre de cette région. Par contre en 1990, il était déjà archevêque du diocèse, ainsi qu’à la cathédrale Saint-Patrick de Melbourne a relayé la-croix.com.
