Depuis la sortie officielle de son dernier livre ‘’Vivre heureux en Ménage’’ l’écrivain béninois Grégoire Sowadan ne cesse de multiplier des posts sur son compte Facebook en vue d’amener toute une génération à une prise de conscience collective.
Grégoire Sowadan ne semble pas épouser la tradition du Bénin, surtout celle de son village ‘’Adja’’. Et sa position, il ne semble pas le cacher, puisqu’elle a été exposée dans son dernier livre qu’il a publié le samedi 07 avril 2018. Dans ce dernier, l’auteur a exposé sa conception de la vie en couple, suivi des critères qui sont indispensables selon lui pour qu’un mariage puisse être parfait. C’est donc pour faire goûter à ceux qui n’ont pas encore eu la chance de se procurer le livre, sa vision de ce fait de société qu’est la dot, qu’il a publié un extrait se son bouquin, afin de permettre au grand public d’avoir un aperçu et de tirer quelques enseignements.
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Des enseignements qui sont essentiellement relatives à la vie en couple, et surtout des astuces qu’il faut pour se sentir heureux en ménage, et non se sentir comme la propriété de l’autre, comme le confère la dot dans sa région. C’est dans cet ordre d’idées qu’il déclare « … c’est souvent le cas chez les Adja du Bénin, pour qui, traditionnellement, donner la dot revient à acheter la femme. » et il poursuit en lâchant « et une fois cet « achat » accompli, on lui met à disposition un champ dont l’exploitation servira à nourrir toute la famille, y compris le mari, à soigner et scolariser leurs enfants. » On comprend donc que c’est pour mettre fin à une pratique aussi vieille que le temps, que l’auteur veut inculquer à toute la jeune génération un nouveau style de vie et de mariage basé essentiellement sur l’éradication de la dot.
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C’est dans ce même registre qu’il déclare « Je pense que la dot, telle qu’elle se pratique chez nous, gagnerait à être bannie ou supprimée à bien des égards. Et je pense que mon géniteur, Barthélemy, a eu raison de bannir cela incognito de la vie de ses enfants ». Vu sous cet angle, il est visiblement clair que Grégoire Sowadan suit les traces de son géniteur, qui a visiblement compris la même chose avant lui, en ce qui concerne leur région de provenance. Puisque la pratique qui en est faite dans cette partie du Bénin met une croix sur les mariés, de même que sur leurs parents directs qui eux y sont résolument absents, pour accorder toute la place à la soi-disant grande famille selon l’auteur.