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Bénin : trente sept (37) ans après sa mort, le jamaïcain Bob Marley domine les pensées

Trente sept ans après sa disparition, le roi du reggae le jamaïcain  Bob Marley reste un symbole de la musique partout dans le monde et principalement au Bénin. Il a hissé la musique jamaïcaine, le reggae et le mouvement rastafari dans la lumière.

Aujourd’hui encore, même après sa mort, le métis d’une mère noire jamaïcaine et d’un père blanc d’origine anglaise, reste et demeure le symbole vivant de la contestation, de la liberté et d’une spiritualité incarnée par le mouvement rastafari. La preuve, l’ex-président américain Barack Obama a visité avec joie le musée consacré à Bob Marley à Kingston, en Jamaïque. Mieux, au Bénin, en ce jour où la jeunesse béninoise commémore la légende de la lutte contre l’esclavage, Clotaire Olohidé  lui a adressé un message de conscientisation.

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Pour lui, Bob Marley reste graver dans la tête de presque tout le monde, plus de trente ans après sa disparition.  » Depuis sa tombe, la star continue d’adoucir les cœurs. Ses disques sont toujours multipliés et vendus partout dans le monde » a t-il rappelé . Il n’est pas passé par mille chemins pour reconnaître que même la jeune génération se familiarise à la culture de l’homme, voire l’adopter.  » Certain ont fait de lui, leur idole. Ses morceaux sont repris et interprétés par les jeunes musiciens. Au Bénin, par exemple, Bob Marley fait bouger vieux et jeunes dans les boites de nuit, les bars et restaurants » fait -il remarquer expliquant que son image circule toujours sur les gadgets, les tee-shirts et autres alors que ses posters sont utilisés pour orner des chambres et des lieux publics.  » C’est un artiste hors-pair qui, malgré sa mort, continue de dominer les pensées » peut on lire dans son message à la jeunesse béninoise.

Comme si cela ne suffisait pas, tous les bars et restaurents, jeunes et vieux célèbrent le jamaicain perçu aujourd’hui comme l’idole de la jeunesse africaine. Plus loin, ce sont les étudiants de l’université d’Abomey Calavi qui font de la commémoration de Bob Marley une fiesta à la fumée considérant ainsi Bob Marley comme le roi de la cocaïne.  C’est pourquoi, afin de conscientiser la jeunesse , Clotaire Olohidé l’invite à se départir des fausses idées qui la désorientent et compromettent son avenir pour se concentrer sur des réflexions et actions susceptibles d’apporter une contribution positive à la construction de du Bénin et de l’Humanité toute entière. « Malheureusement, il est constaté que ce 11 mai est devenu pour certains jeunes, une journée de consommation de drogue et d’alcool, sexe à outrance, shows en plein air… ce qui est contraire à la lutte et aux messages véhiculés par l’artiste » : a t-il déploré.

Chanteur et guitariste de cantiques, de soul, de ska, de rock steady et de reggae, réalisateur artistique, actif de 1959 à sa mort (1981) Sa musique, le reggae jamaïcain, un proche dérivé du rhythm et blues et de la soul américaine, est la voix de tous les peuples opprimés de la terre, au nom desquels il s’exprime. Musicien surdoué, promoteur du mouvement rasta créé par Leonard Percival Howell, Bob marley a fait des émules partout dans le monde. Il était un chanteur populaire dont la renommée avait dépassé les frontières de sa petite île natale, la Jamaïque, pour s’étendre au reste du monde.

Dans les années 1970, on se rappelle de l’engagement du chanteur pour l’Afrique. À peine une décennie après les indépendances, les coups d’État se sont multipliés sur le continent, les libertés individuelles ont reculé et les partis uniques triomphent. En 1975, Bob Marley compose « Jah Live ». On retrouve ce thème du retour en Afrique dans « Rastaman Chant » et dans l’album Exodus.

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