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Bénin : l’artiste Gbessi Zolawadji décide d’immortaliser ses œuvres par un séminaire (Photo)

Un séminaire de formation sur les rythmes du département du Mono s’est tenu le mardi 1er mai 2018 à Calavi. Ce séminaire de formation a connu la participation de plusieurs artistes béninois et d’apprenants qui sont venus pour s’aguerrir de compétences indispensables pour la pratique du rythme musical de ladite commune.

De son vrai nom Albert Bessanvi, Gbessi Zolawadji est un artiste compositeur-chanteur originaire de la région du mono. C’est donc pour rester coller à sa région d’origine que ce denier a organisé ce séminaire de formation.  Car, cela est la réponse pratique à sa question sur le sort de la musique de sa localité. Ceci à cause du fait qu’après la génération d’artistes à laquelle il appartient, la relève de ce rythme doit être assurée.

C’est dans cet ordre d’idées que ce dernier a déclaré à l’ouverture de la formation : « conscient de ce que tout passe dans la vie, je me suis toujours interrogé sur l’avenir des rythmes traditionnels du mono, une fois que ceux qui sont de ma génération passeront, obéissant à l’irréductible principe de la vie humaine ». Il est donc question pour ce dernier de « constituer une relève de qualité pour poursuivre l’œuvre de valorisation du patrimoine musical, pour laquelle ils -les aînés-, ont consacré toute leur vie ». Et pour y arriver, il s’est fait entourer d’autres professionnels de la musique béninoise qui ont déjà fait leurs preuves dans le secteur.

Crédit Photo: levenementprecis.com

Il s’agit entres autres de Michel Loukou alias Alèkpehanhou, l’ingénieur de son Marc Bolouvi de Bmstudio, etc, qui ont accueilli positivement l’initiative. Même l’association Nonvitcha, y retrouve de l’espoir quant à l’avenir des rythmes du Mono selon les propos de Laetitia Gnele-Falade, représentante du président de l’association à l’ouverture du séminaire. Par ailleurs, Emile Fakorede, représentant du ministre du tourisme, de la culture et des sports a déclaré à son tour que « cela ne participe pas vraiment à la promotion de la musique béninoise. Il faut les amener à l’école des aînés».

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