Le vendredi 27 avril dernier, il s’est tenu au Burkina-Faso la 18ème édition du festival Kundé d’or. Cette édition qui a été remporté par Awa Boussim, a vu la participation de plusieurs artistes du showbiz africain parmi lesquels y figure l’artiste béninois Nel Oliver. Ce dernier a profité de cette occasion pour donner son avis sur le gouvernement de la rupture.
En effet, à cette édition du festival Kundé, il s’est passé beaucoup de choses qui ont fait couler assez d’encre, et qui feront que cette édition va rester inoubliable. Il s’agit entre autres de l’interview de l’artiste Charlotte Dipanda dans laquelle, elle affirme ne connaitre aucun artiste du Burkina-Faso, pays organisateur dudit événement auquel elle est conviée. Mieux, cet évènement est organisé pour faire la promotion des artistes du Burkina-Faso. Cette révélation de Dipanda, n’a pas tardé à attirer sur elle la foudre des burkinabé, quand bien même, parmi ces derniers, certaines personnes dotées d’un sens aigu de réflexion se demandent si, l’événement est réellement organisé pour faire la promotion des artistes burkinabé ou pour arnaquer ces derniers et le peuple.
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Loin de trouver réponse à ces questions, l’ingénieur de son béninois Nel Oliver qui est toujours un compositeur, arrangeur, directeur artistique puis producteur, avec plus de 50 ans de scène et d’expériences, a aussi critiqué légèrement la cérémonie. Ceci à cause du fait, qu’il s’est retrouvé dans une chaleur qui ne dit pas son nom au cours de la cérémonie, selon l’interview qu’il a accordé au site burkinabé ‘’lepays.bf. C’est donc au cours de ladite interview que ce dernier a donné son avis sur le regard qu’il jette sur la gouvernance des ‘’concepteurs de la rupture’’. C’est dire donc qu’après Tyaf, et Siano Babassa Nel Oliver aussi artiste comme les deux premiers, vient aussi donner son avis sur ce qui se passe dans le pays. Mais loin d’être bien pointu que ces prédécesseurs, il préfère être souple, en restant objectif tant que cela est possible.
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C’est donc dans l’objectivité qu’il a lâché : « Le président Patrice Talon est arrivé au pouvoir il y a seulement deux ans. Moi je suis démocrate, il a encore la possibilité d’exercer son mandat jusqu’à 3 ans. Et si on doit le sanctionner, c’est au bout de 5 ans. Heureusement qu’il y a des élections pour cela. Donc, il ne m’appartient pas de le juger. Je peux dire des choses que je ressens dans mon secteur d’activité et qui n’ont pas encore décollé. Mais, je pense qu’il y a des ambitions de nos autorités politiques, de prendre en compte la culture. Nous sommes là et nous veillerons à ce que ce qui nous revient de droit, nous soit attribué et qu’on fasse en sorte que la culture soit l’une des priorités du régime Talon ».