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Bénin : découvrez le message incitatif à une franche négociation du Coordonnateur de l’ONG Judeva

Depuis 1886, le 1er mai de chaque année a toujours été la fête des travailleurs. A cette occasion, plusieurs mouvements et organisations célèbrent habituellement ladite fête en compagnie de leurs employés. Souvent, des messages à l’endroit de leurs employés, de réjouissance pour certains et d’autres activités récréatives sont au menu de cette rencontre entre personnel de la structure.

C’est donc dans cet ordre d’idées que Philippe Dansou, Coordonnateur du mouvement Jeunesse Unie pour le Développement en Afrique (JUDEVA), a livré un message très particulier aux travailleurs du Bénin.

En effet, dans son adresse aux travailleurs, Philippe Dansou  s’est inspiré de la crise sociopolitique que traverse actuellement le pays. Ce qui est d’ailleurs compréhensible vu le bras de fers entre syndicat et gouvernement, qui a cloué les élèves à la maison depuis le mois de janvier 2018. C’est donc à juste titre qu’il s’est adressé aux gouvernements africains en général, vue la situation sous régionale, et à celui du Bénin en particulier.

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« La lutte syndicale devient de plus en plus récurrente dans nos pays africains. Vivement que nos gouvernements fassent tout possible pour mettre les travailleurs dans de bonnes conditions afin que réellement à ce niveau, le travail puisse libérer les travailleurs » a-t-il laissé entendre dans son message. Par cet extrait, il soutient le fait qu’il ne peut y avoir mouvement de débrayage dans aucun secteur s’il n’y a pas préalablement d’injustice. C’est donc à juste titre qu’il poursuit en déclarant que  « c‘est quelque chose qui pousse le rat à sortir de son trou, ce qui signifie très simplement que si les travailleurs étaient bien traités et respectés, aucun ne se mettra dans la rue. Que nos États, nos employeurs en général n’attendent plus que ça arrive avant de commencer par inviter à une table de négociations ».

Mais il finit en rappelant qu’aucune structure ne peut exister sans travailleurs, et vice versa. Car les deux entités ont besoin d’une « collaboration franche » de l’un et de l’autre pour leur suivi et leurs bons fonctionnements. Par ailleurs, il a eu, une pensée vers ceux qui sont contraints de rester chez eux pour des raisons d’accident de travail. Son souhait pour ces derniers est que « l’Etat puisse avoir un traitement particulier à l’endroit de ces derniers », tout en souhaitant que cette journée soit « constructives et d’objectives réflexions et pour les travailleurs, et pour les employeurs afin que désormais les rapports soient plus dignes ».

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