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Bénin : à la découverte de l’écrivain Grégoire Sowadan

Maître de Chœur, organiste et compositeur de chant choral, Grégoire Sowadan est né en 1968 à Ouidah au Bénin. Devenu écrivain depuis 2009, ce dernier compte déjà à son actif trois bouquins.

Le premier intitulé ‘’Chants divins, chants de vie’’, est un recueil de 128 chants notés, composés par ce dernier dans le but de nourrir convenablement les âmes à en croire ses dires. ‘’Sur le Chemin de la Vie’’ est le second bouquin de l’auteur. Dans ce livre, il a énoncé les principes vécus de la vraie vie intérieure. Le troisième quant à lui est publié le 07 avril 2018. Il est intitulé ‘’Vivre heureux en Ménage’’. Dans ce livre l’auteur partage l’expérience de la vie conjugale qui « est un paradis, lorsqu’on s’y est bien préparé et qu’on a su trouver le conjoint ou la conjointe compatible ».

Mais au-delà de ce parcours qui est en train de se dessiner de la plus belle des manières, Grégoire Sowadan a eu un passé qui peut être plaisant ou non selon l’appréciation qu’on en fait. Ce parcours, c’est avec joie que ce dernier partage quelques extraits avec ses lecteurs. C’est dans cet ordre d’idées que sa dernière publication fait référence à une époque bien particulière de sa vie. Il s’agit bien évidemment, du moment de son enfance qu’il a passé au séminaire, et au cours de laquelle il a été victime d’injustices de diverses formes de la part des responsables dudit séminaire.

C’est donc à cet effet que ce dernier avoue en toute humilité qu’il a été renvoyé injustement par les responsables du séminaire dans lequel il devrait suivre sa formation de prêtre, pour des motifs de « Conduite ayant beaucoup laissé à désirer, élève turbulent en général, manque de mesure dans ses interventions, insolence vis-à-vis de ses éducateurs, influence négative sur ses camarades et mauvais esprit ». Ces appréciations injustes dont il a été victime de la part des responsables du séminaire, loin de le détruire, ont rempli le cœur de ce dernier d’amertume, ce qui l’a rendu encore plus fort et plus apte pour de nouvelles aventures, comme il l’a lui-même souligné dans ses écrits.

Il a donc puisé son énergie des injustices des responsables du séminaire, qui lui faisait comprendre qu’un mauvais esprit rôdait dans la maison, et qu’il était la porte par laquelle ce mauvais esprit était passé, porte qu’il fallait d’urgence faire sauter. C’est donc de cette manière que ce dernier lui a annoncé qu’il ne pouvait plus rester dans ledit séminaire. Mais conscient de l’injustice qu’il subissait et du fait qu’il a en lui la force de relever la tête, Grégoire ne s’en est pas allé du séminaire sans fait comprendre à ses dirigeants, que ce sont eux même qui incarnaient le démon en question. C’est donc à juste titre qu’il a lâché : « je fis comprendre à ces autorités que le démon était bien dans leur camp, et non de mon côté, preuves à l’appui ».

Grégoire dans sa peau d’éducateur

Par ailleurs, tout homme a une grande responsabilité dans tous les actes qu’il pose. Car, la portée des jugements que nous faisons subir aux autres est bien plus grande que nous le pensons fait-il comprendre dans son dernier message. Selon ses dires, nous ne mesurions pas toujours l’impact psychologique que peuvent avoir nos verdicts prononcés sans pitié sur les élèves et les enfants. Car, ce qu’il avait subi au séminaire, il a eu la possibilité de le faire subir à d’autres élèves en tant qu’éducateur. Mais loin de cette idée, il fait voir dans ces messages et à ses apprenants que nul n’est parfait. Et si on s’en tient à ses dires, l’éducateur doit tout faire pour maitriser son apprenant.

Cela, il le justifie dans la portion : « ce sont des enfants imparfaits, qui sont devenus nos élèves parce qu’ils ont besoin d’apprendre. Et quiconque est en situation d’apprentissage commet toujours des erreurs, sinon il ne serait pas apprenant ». Il poursuit en révélant qu’ « un professeur de maths, par exemple, n’est pas que prof de maths. Il est aussi un éducateur pour l’enfant placé sous sa conduite. Et si cet enfant se conduit mal, c’est aussi sa faute. ‘’Car’’, les autres se conduisent envers vous en fonction de vous-même. Et le prof qui n’inspire pas le respect à ses élèves, ses élèves ne le respecteront pas. Mieux, la responsabilité de la mauvaise conduite des élèves incombe essentiellement à leurs éducateurs qui ignorent par quel bout les prendre. »

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