Politique

Bénin – affaire ‘’ATAOGATE’’: Joseph Djogbénou reconnait les possibles failles du dossier

Depuis le vendredi 27 avril dernier, la presse, les acteurs de la société civile, ainsi que tous les citoyens sont restés concentrer sur une affaire politique. Il s’agit bien évidemment de l’affaire dite de ‘’faux médicaments’’ dans lequel est impliqué le député Atao Hinnouho qui est venu se livrer à la justice béninoise.

En effet, en dépit de ce qui se dit, se lit, et des prises de position de diverses sortes, il est difficile de se situer sur la question sans l’avis d’un juriste apolitique. Car, à la question de savoir si ce dernier peut être admis ou non en prison malgré son immunité parlementaire, les avis divergent, et il est très compliqué d’avoir une réponse à ladite question, à moins qu’on soit juriste et complètement neutre.

Mais il ne faut balayer du revers de la main, l’avis du ministre de la justice Joseph Djogbénou. Même si ce dernier n’a pas voulu donner son avis sur le compte rendu du procureur, il a voulu faire des clarifications spécifiques. C’est donc dans ses clarifications qu’il a rappelé que « le gouvernement fera tout ce qui doit être fait pour que la vérité soit connue des juridictions, pour que les sanctions appropriées soient appliquées, si cela est avéré, et pour que les responsabilités diverses soient identifiées, et que les personnes qui sont responsables puissent en courir les peines conséquents ».

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A en croire ses dires, le gouvernement recherche la considération que l’on doit avoir pour les millions de béninois, qui ont consommé ses produits, qui ont peut être entrainer des maladies que ces deniers ne peuvent pas soigner. C’est donc pour rendre justice aux béninois a t-il expliqué. Mais il ne finit pas sans reconnaitre lui-même que la justice a un problème, ‘’honnêteté intellectuel y oblige’’. C’est ce qui le pousse a déclaré  « Nous sommes attentifs à l’action judiciaire dans le cadre de ce dossier. Il y a des dysfonctionnement qui ont été relevés. Je suis le premier responsable de l’administration judiciaire, et nous allons assumer toute notre responsabilité de ce point de vue ». Quand bien même il n’a pas approfondir le sujet, cela relance la question de savoir si les juges ont dit le droit, et si tel est le cas, pourquoi l’intéressé se retrouve-t-il en prison, vue que le juge des liberté ne l’a pas mis aux arrêts.

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