Réligion

Révélations : des religieuses de l’Eglise Catholique Romaine brisent le tabou

Incroyable mais vrai ! Des religieuses catholiques d’Afrique et de l’Amérique latine ont fait de troublantes révélations sur leur Hiérarchie. L’information a été dévoilé dans l’édition de mars du magazine mensuel « Femmes Eglise Monde », distribué vendredi 06 avril 2018 avec le très officiel quotidien du Vatican, l’Osservatore Romano. 

En effet, les religieuses sont très remontées contre leur Hiérarchie. Selon RFI, les religieuses catholiques ont pris la ferme résolution de briser le silence et de tout dévoiler sur les conditions inhumaines et dégradantes dont certaines d’entre elles sont victimes. Elles dénoncent avec la dernière rigueur leur exploitation parfois gratuite à des tâches ménagères au service de la hiérarchie masculine de l’Eglise.

Pour RFI relayé par CamerounWeb, les sœurs ressortissantes d’Afrique et d’Amérique latine sont traitées comme des servantes qui n’ont pas voix au chapitre. Les mêmes sources indiquent qu’elles ont même souvent le statut «d’esclaves». Aussi, révèlent t-elles être affectées au service des prêtres(cardinaux,évêques etc), être contraintes de se lever très tôt et de se coucher tard. A en croire nos sources, elles sont au service des prêtres hommes en préparant trois repas, lavant et repassant les habits, maintenant les domiciles propres et bien rangés.

De l’exploitation gratuite…?

« Certaines religieuses, employées au service des hommes de l’Église, se lèvent à l’aube pour préparer le petit-déjeuner et vont se coucher une fois le dîner servi, la maison en ordre, le linge lavé et repassé », témoigne l’une d’elles relayée par RFI. Et tout ceci est fait sans le moindre salaire et quelques fois elles n’ont même pas le droit de manger. Pour certaines d’entre elles, leur niveau d’étude n’est pas pris en compte au point d’être traitées comme des petites esclaves. A ce titre, la sœur Paule témoigne connaître des sœurs possédant un doctorat en théologie et qui, du jour au lendemain ont été envoyées à cuisiner et laver les plats, des missions sans aucun lien avec leur formation intellectuelle.

Ce soulèvement des sœurs religieuses de l’Eglise catholique Romaine interpelle sans aucun doute les associations pour la défense des droits des femmes pour l’amélioration de leur conditions de vie.

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