Faits divers

La lettre d’un père à une jeunesse africaine inconsciente

Un père a adressé un message émouvant et plein de sagesse à la jeunesse africaine, notamment à sa fille Lydie. Un message qui vient à point nommé dans un contexte où, la jeunesse vire vers une probable déperdition totale qui rime avec la dépravation des meurs dans une société où nul ne veut être déphasé. Et  on se livre à tout, sans pour autant mesurer l’ampleur. La conscience a-t-elle pliée ses bagages au sein de la couche juvénile…A quand la prise de conscience de la jeunesse ? On s’interroge.

En effet, en appelant la jeunesse africaine notamment les jeunes filles à la prise de conscience, le père de Lydie a toutefois mentionné qu’une femme a trois éducations: éducation parentale, éducation scolaire et éducation maritale. Mais, de nos jours,  nos sœurs, filles, nièces ont perdu ces trois éducations et elles ont gardé qu’une seule: éducation d’argent.

« L’habit ne fait pas le moine, mais on reconnait le moine à son habit « . Ma fille, la jeunesse n’est pas éternelle, pense à ton avenir », a martelé le père.

Lire l’intégralité de la lettre  

LA LETTRE D’UN PÈRE A UNE JEUNESSE AFRICAINE INCONSCIENTE

Bonjour Lydie,

Le moment est peut-être mal choisi pour t’envoyer cette lettre. Mais je sais que là au moins tu pourras la lire en toute tranquillité afin de mieux comprendre mon message.

Quand comprendras-tu enfin ma fille que ta vie adulte, dépend des choix amoureux que tu opères dans ta jeunesse ?

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Tu es une jeune fille aujourd’hui, mais demain tu seras une femme.
Une femme qui devra tenir un foyer, élever des enfants, et prendre soin de son mari. Crois-tu être en train de bien préparer ce futur qui ne t’est plus très éloigné ?
Tu es encore au lycée, mais tu as déjà un enfant à ta charge, car son voyou de père s’est désisté depuis longtemps avant même la naissance de cet enfant. Tu t’attendais à quoi en sortant avec des lycéens farfelus, fantaisistes et immatures ?

 

Crois-moi ma chère fille, ton comportement n’est pas étranger à ce qui t’arrive. Les quelques jours passés chez moi ton père, m’ont permis de comprendre que leurs plaintes étaient fondées. Tu rentres des cours à des heures tardives de la soirée, tu passes tout ton temps au téléphone sur Facebook, WhatsApp, Instagram, Tweeter etc…à répondre aux appels de tes hommes, tous les soirs après les cours, les week-end tu es en boîte ou au restaurant avec tes copines et les copains.

Le pire c’est ton accoutrement !

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Tu t’habilles à la maison et pour sortir dans la rue comme si tu étais dans une plage brésilienne. Tu veux certainement t’identifier à ces stars Gabonaises qui veulent s’identifier aux stars Occidentales ne sachant pas qu’elles sont des miroirs de la société et les jeunes filles que vous êtes s’identifient à elles.

Les habits que les autres, chez les blancs, portent à la plage, vous jeunes filles noires en particulier Gabonaises, vous les portez pour vous pavaner dans les rues de Libreville et du reste du Gabon Et puis, qui vous a dit que vos stars que vous voyez habillées de manières extravagantes à la télévision, sur Facebook, WhatsApp, Instagram etc..le font aussi chez-elles ?
Ces gens jouent parfois des personnages qui n’ont souvent rien à avoir avec leur vraie personnalité !

Tu penses que vêtue à demi-nue dans la rue, les hommes penseront quoi de toi ? Ceux qu’ils voient ce n’est pas une potentielle épouse, mais un objet sexuel sur lequel appliquer tous leurs fantasmes que l’on voit dans kamasutra !

Moi, ton père j’ai toujours l’habitude de dire :  » L’habit ne fait pas le moine, mais on reconnait le moine à son habit « . Ma fille, la jeunesse n’est pas éternelle, pense à ton avenir.
Te voilà aujourd’hui mère d’un enfant sans père à seulement la vingtaine d’années. Quel homme t’épousera facilement avec cette charge ?

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Fais tes études ma fille, car de nos jours elles définissent la valeur d’une femme dans la société. Les hommes ont peur des femmes indépendantes qui réfléchissent, ils les respectent. Et toi, que veux-tu qu’ils pensent de toi ?
A toi de voir…

Tu dois savoir ma fille qu’une femme a droit à trois éducations : l’éducation parentale, si tu la rates, il te restera l’éducation scolaire et si celle-ci foire également il te restera enfin l’éducation maritale. Si jamais tu rates ces trois éducations, il te sera difficile de te retrouver dans notre société moderne.

Moi ton père, tu sais que j’aime beaucoup le mussungu, ce vin local de chez nous et lorsque je suis dans les bars du PK6 avec les autres, j’attends des choses ma filles.
Des hommes qui insultes et dénigrent les femmes alors qu’une femme mérite le respect des hommes, oui ma fille j’ai vu ta mère souffrir quand elle était en travail étant en grossesse de toi avant ta naissance, puis il y’a la douleur de l’accouchement et à cela il faut ajouter le fait se réveiller a des heures tardives de la nuit pour t’allaiter, pendant-moi ton père je dormais paisiblement etc…
Quand tu es un homme conscient qui a vu ça ma fille, je te jure tu ne peux insulter ni manquer de respect à une femme, donc ne leur donne surtout pas cette occasion à travers ton comportement et on accoutrement.

Ma fille je ne saurais te garder longtemps, je sais que tu as cours demain, je te laisse étudier et méditer sur ma lettre. Tu sais aussi que
je n’ai pas fait des longues études comme vous, je ne possède que mon simple certificat d’études indigènes mais j’ai ma sagesse de vieux.

Ton père qui t’aime.

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