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Coupe de la CAF : la Guinée équatoriale reprend avec ses vieilles habitudes

La corruption qui sévit dans le monde du football, continue toujours malgré le fait que l’instance suprême à changer de tête. Cette fois, c’est au cours de la Coupe de la Confédération qu’elle a eu lieu. Mais la Caf a pu agir rapidement une fois que la plainte de l’arbitre sud-africain Norman Matemera a été reçue, puisque c’est ce dernier qui a voulu être corrompu.

« Un pot-de-vin de 30 000 dollars pour fixer un match en faveur du Nigeria » qui est très riche en pétrole. C’est ce qu’un trio d’arbitre avait dénoncé contre la Guinée équatoriale. Ce fait, n’a étonné personne car, le pays avait déjà un passé très riche du système de corruption qui gangrène le football. Puisque, déjà en 2016, le vice-président de la Fédération, Gustavo Ndong Edu, a été suspendu par la FIFA pour deux ans. Une suspension qui a eu lieu après qu’il ait tenté de corrompre des arbitres pour un match de qualification de la CAN. Mais une fois la suspension levée, ce dernier a encore été élu président de la fédération ce week-end même.

Cette fois, c’est la Fédération zimbabwéenne de football qui a rapporté que « l’un de ses arbitres accuse la Guinée équatoriale de tentative de corruption dans le cadre de la Coupe des confédérations de la CAF ». Une accusation qui est venue s’ajouter à la première qui a eu lieu la même semaine, dans la même compétition.

La Guinée équatoriale aurait préféré éviter un énième scandale de corruption au risque de ternir définitivement son image, ce qui n’a pas été le cas. Selon les propos de l’arbitre relayés par africanews.com, « le club équato-guinéen Deportivo Niefang lui a proposé, ainsi qu‘à ses trois assistants, un pot-de-vin de 10 000 dollars pour influencer le match retour à élimination directe contre le Williamsville AC de la Côte d’Ivoire » dans le cadre de la Coupe des Confédérations de la Caf qui se joue actuellement. Mais après son refus, « le club a fait une nouvelle tentative par l’intermédiaire du commissaire du match, le Togolais Lawson Mahuwe ». Cette situation relance le débat sur la corruption criard qui gangrène le football, surtout africain.

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