Dans un message publié dans la matinée de ce lundi 02 avril 2018, l »écrivain béninois Constantin Amoussou a réagis à une publication du journaliste béninois Aboubakar Takou, Directeur de publication du journal « Le béninois libéré.
En effet, selon Constantin Amoussou, au petit matin de ce 02 avril, une image a fait le tour de la toile, précédée d’un message de propagande à la gloire de Aboubakar TAKOU, lequel se vantait d’avoir acquis un *Boeing 2018* et de l’avoir piloté, lui-même, de *Gbodjè* à Paris. En réponse a cette publication, Constantin Amoussou explique avoir appelé leurs amis en communs « Collins Yan, Adrien ATINKPATO, Vincent MAHOUGNON et Éric TCHIAKPÈ » pour plus de détails afin d’en avoir le cœur net. Lisez plutôt sa réaction pas comme les autres!
*TAKOU EST UN GROS MENTEUR*
(UNE RÉACTION DE CONSTANTIN AMOUSSOU)
Au petit matin de ce *02 avril*, une image a fait le tour de la toile, précédée d’un message de propagande à la gloire de *Aboubakar TAKOU*, lequel se vantait d’avoir acquis un *Boeing 2018* et de l’avoir piloté, lui-même, de *Gbodjè* à *Paris*. Je me suis levé, tout rouge, pestant: Nom de Dieu! Qui a donné *Kinninsi* à *TAKOU*?
Pour en avoir le cœur net, j’ai appelé Collins Yan, Adrien *ATINKPATO*, Vincent *MAHOUGNON* et Éric *TCHIAKPÈ* pour plus de détails. Furieux, Adrien *ATINKPATO* s’est proposé de passer nous chercher chacun, et à bord de son *kloboto*, nous sommes allés, six (06) heures tapantes à Gbodjè pour inspecter la piste de décollage. Nous avons été tous intrigués par ce que nous avons remarqué sur place.
En effet, une longue fille de nénettes, des noires, des semi-claires, des claires-claires, des multicolores, des métisses et même des Agué Yovo faisaient la queue sur deux kilomètres, se faisant enregistrer à la guérite, au prétexte qu’elles entendaient servir d’hôtesses de l’air sur l’avion de Takou. À la vue d’une si longue queue de Béninoises, chacun pourra se faire son idée sur ce qui s’est déclenché dans le pantalon de Yan qui, sans crier gare, a sauté du kloboto, manquant à peine de renverser l’engin dans le ravin.
Jusque-là, j’avais gardé mon sang froid. Nous serons rejoints sur place, quelque temps après, par Tata Sèna, Bienvenu *MILOHIN* et Alexandre John le Sénateur, chacun curieux, et j’avoue, quelque peu furieux, à l’idée que Takou ait fini par trouver un *Kinnninsi* qu’il entretient secrètement, au point d’avoir pu décider *TALON*, qu’il tenait pour *Harpagon*, à lui vider une partie du grisbi entassé dans le container de Khadafi depuis huit (08) ans.
Avec le recul, nous comprenions d’où il a pu tirer l’argent pour construire un garage et un restaurant à Agla, en plein coeur de Cotonou; et chacun a pu réaliser que son affaire de serveur dans le restau » *Chez Khady* » était du Gaï pur, pour blanchir l’oseille noire sortie de l’anecdotique container rouge caché depuis deux ans à plus de 10 millions de Béninois.
Et c’est là que j’ai eu idée de passer un coup de fil, malgré moi, à un ami préfet, un bouillant produit de l’ENA pour vous en dire plus, en masquant mon numéro :
-Bjr Autorité, dis-je, et j’enchaîne aussitôt: Il y a un géant *Kinnninsi* et plein d’argent dans la maison de *TAKOU*, ici, à Gbodjè; et dans une pièce, tout au fond du château blanc, il y a un « Hounnon » teint clair, coco taillé, qui coupe la tête aux jeunes filles appâtées par son avion.
-Tout le quartier est inondé de sang, et ici tout le monde crie: Takou gaïman! Takou assassin! conclus-je.
Le véhicule d’intervention de la Police Républicaine, le préfet à bord, en dix (10) minutes, a traversé tout le ventre de Cotonou; et en quelques minutes, le périmètre est bouclé par un commando armé jusqu’aux dents.
Conduite par un brave bougre qui vociférait en brisant d’un coup de godasses les portes en vitrine de la somptueuse villa, l’équipe de la police vient d’achever sa perquisition au domicile de *TAKOU*.
Au total, les fouilles, au sol, au sous-sol, dans les placards, dans le staff éventré, le jardin, les pièces… ont révélé quatre (04) téléphones I-Phone, un ordinateur portatif ProBook, trois (03) véhicules de luxe, trois (03) bouteilles de vin, deux statuettes de jumelles et surtout, un dictionnaire volumineux signé *SEHLOUAN*, avec la mention *ADINGBAN.*
Et ici à Gbodjè maintenant, ce n’est plus que la désillusion et la colère dans le rang des flics et des filles, les dernières rangées à la queue leu leu depuis 5h pour devenir hôtesses de l’air, à bord d’un coucou qui n’existe que dans le dictionnaire acheté par Takou, le premier avril, chez Sehlouan, son professeur de mensonge.
Un canular qui fait hurler ici: *TAKOU, MENTEUR! TAKOU, MENTEUR, TAKOU MENTEUR!*
Quant à Yan, il a déjà récupéré deux Béninoises dans le lot, Berny et Alexandre John ricanent en aparté, Vincent Mahougnon et Tata Sèna se moquent des nénettes neuneu, Adrien consacre sa manchette du 3 avril à ce coup dur subi par le menteur TAKOU_ tel est pris qui croyait prendre_ et moi, je cherche le numéro du Procureur de la République, aux fins de faire poursuivre Takou pour:
-Dol et mensonge caractérisé;
-Arnaque sur une prétendue acquisition de Boeing;
-Faux et usage de faux;
-Détention et dissimilation de Kinninsi;
-Extorsion frauduleuse de devises à bord d’un container caché;
-Canular.
*Constantin AMOUSSOU*,
*ENVOYÉ SPÉCIAL À GBODJÈ*,
*LUNDI 02 AVRIL 2018*
11h55.