L’ancien ministre béninois Sylvain Akindes s’oppose farouchement à la radiation des enseignants annoncée par le gouvernement pour fait de grève . C’est à la faveur d’une tribune libre sur sa page Facebook.
Dans sa publication, Sylvain Akindes après avoir rappelé qu’il est envisagé de radier des enseignants pour les remplacer par des chômeurs, a sans langue de bois traité cette décision de pratique caractérisant le capitalisme à ses débuts de capitalisme inhumain. Il s’agit pour lui d’une solution qui a pour objectif de créer le carnage dans les couches sociales les moins favorisées pour garantir l’aisance aux responsables de l’appareil d’État.
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Il nous est revenu qu’il est envisagé de radier des enseignants pour les remplacer par des chômeurs. Il s’agit là d’une pratique qui a caractérise le capitalisme à ses débuts, un capitalisme inhumain. Ici au Bénin, il nous semble presque criminel d’envisager une telle solution à moins d’ignorer les réactions habituels de ses compatriotes. C’est une solution qui a pour objectif de créer le carnage dans les couches sociales les moins favorisées pour garantir l’aisance aux responsables de l’appareil d’État. Il faudra, nous le craignons, un policier derrière chaque briseur de grève puisque le combat deviendra une lutte pour la survie tandis que, dans le camp des nantis, ministres, directeurs divers, préfets, députés, ils ne lesigneront devant aucune cruauté pour conserver leurs avantages à eux.
C’est donc opter pour le règne de la violence que de procéder de la sorte.
Nous rappelons que chacun doit s’armer du bouclier le plus performant pour ne pas y laisser sa peau.
Nous deconseillons à nos parents et amis à la recherche d’un emploi d’exposer leurs vies pour la jouissance des plus privilégiés.
Nous partons des leçons de l’histoire des pays pour alerter sur les dangers possibles avec des probabilités élevées.
Sylvain Akindes