Politique

Bénin : l’alerte de Léonce Houngbadji contre la gestion du pouvoir Talon

A l’occasion du congrès constitutif du parti « Union Sociale Libérale » du Président Sébastien Germain Ajavon à Djeffa dans la commune de Sèmè Podji le samedi 24 mars 2018, Léonce Houngbadji, Président du Bureau Politique National du Parti pour la Libération du Peuple (PLP) a tenu un discours choc .

 

Pour Léonce Houngbadji , ce congrès se tient à un moment où le Bénin assiste avec consternation et non sans surprise, à la politique de soutien contre poste, à l’intimidation politique, à la détention politique dans les prisons, celle des brimades, des trafics d’influence, des propositions et promesses alléchantes faites sans scrupule et très souvent ouvertement à certains de des compatriotes béninois. Selon lui, jamais le Bénin n’a connu de la part d’un pouvoir qui se prétend démocratique, des comportements et attitudes aussi sectaires, fondés sur le mépris des autres, et pire, la haine de ceux qui ne partagent pas la même opinion que lui.

 

Aussi dénonce t-il au Bénin, un pouvoir qui se veut si hégémonique, qu’il dénie à tous les autres le simple droit à l’expression voire même à l’existence, y compris pour ceux qui l’ont précédé au pouvoir, et lui ont permis, au temps de leur magistrature de vivre et de contester, avec au surplus la violence verbale, et gratuitement agressive qu’on lui connaît.

 

« Notre pays traverse une crise d’un niveau jamais encore atteint, une crise politique, économique, sociale, identitaire, à laquelle s’ajoute une crise de confiance » a t-il souligné pointant ainsi du doigt les constitutionnalistes indépendants, autant que les magistrats de l’ordre judiciaire qui selon lui reconnaissent qu’au Bénin, la violation des lois de la République est devenue systématique.

 

Fondateur du Parti pour la Libération du Peuple et opposant à Patrice Talon, Léonce Houngbadji est un allié politique de l’ancien président de la république du Bénin Boni Yayi. Il est le premier homme politique à s’opposer farouchement au régime de la rupture et du nouveau départ du président patrice Talon. C’est à juste titre qu’il a soutenu au vu et au su de tous, la candidature de Lionel Zinsou lors de la présidentielle de mars 2016.

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