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Elle agrafe son vagin pour calmer la jalousie de son mari

Constamment accusée d’infidèle par son mari une femme a eu l’idée d’agrafer les lèvres de son s3xe pour calmer sa jalousie très poussée de son mari. Il a fallu qu’elle en arrive à cette étape pour que l’homme prenne conscience de la souffrance physique et morale qu’il inflige à sa femme.
Mais c’était déjà trop tard, la femme désespérée et poussée à bout s’était déjà confiée à une avocate pour poursuivre son mari devant le tribunal. A sa grande surprise les choses sont allées très vite, il n’a pas eu le temps d’obtenir le pardon de sa femme avant d’être placé sous contrôle judiciaire le 10 novembre pour être jugé le 25 janvier passé.

Le 25 janvier au tribunal de Saint-Omer, la prévenue, en pleurs, est présente, mais elle laisse son avocate, Me Znaïdi, prendre la parole. Elle rappelle que sa cliente a fait trois tentatives de suicide : « Il a fait d’elle son objet, mais il n’est pas propriétaire du corps de sa femme ! » Le bourreau ne s’excuse pas, mais explique qu’il a un besoin maladif de « tout contrôler ».
Il tente de minimiser sa responsabilité : des voisins lui ont dit que l’amant suspecté venait quand il s’absentait, l’intéressé l’aurait même nargué… Faux, d’ailleurs ce dernier a déposé plainte pour harcèlement.
Déjà marquée par une enfance difficile, la victime a vécu dans la peur permanente. Quand elle porte plainte, il la lui fait retirer. Quand son père demande à son beau-fils d’arrêter de battre sa fille, couverte de bleus de la tête aux pieds et devenue « un zombie », il continue.

À la barre, le prévenu déclare : « Si j’étais pas là aujourd’hui, je sais pas quand tout ça se serait arrêté. Ça fait mal d’entendre tout ça, j’ai foutu ma famille en l’air… » Il sait qu’il aurait pu tuer sa femme. Comme le souligne son avocate, Me Clerbout, qui évoque un comportement provocateur de la victime ; son client voit une psychologue pour tenter de comprendre comment il a pu en arriver là…

Malgré les arguments développés par la défense il a été condamné à 18 mois de prison, dont dix mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans, obligations de soins et d’indemniser sa victime, et interdiction de contact. Il doit payer ainsi 2 000 € à la mère de ses enfants pour le préjudice moral qu’elle a subi, ainsi que 450 € de frais d’avocat, et plus de 15 000 € à la CPAM pour les frais médicaux directement liés à cet enfer.

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