Dans une étude publiée lundi 8 janvier dans les comptes rendus de l’Académie des sciences américaine (PNAS), il a été révélé que l’ibuprofène altère la physiologie du testicule chez l’adulte lors d’une prise prolongée. Cet état de chose perturbent la production de l’hormone masculine, la testostérone, et pourrait être à l’origine de troubles de la reproduction.
Cet effet perturbateur endocrinien a déjà été décrit chez des garçons exposés in utero lors de la prise de ces médicaments pendant la grossesse. En effet,
L’hormone mâle, la testostérone, est principalement produite dans le testicule, grâce à sa stimulation par l’hormone lutéinisante (LH) sécrétée par l’hypophyse. Elle est indispensable au bon développement, au bon fonctionnement sexuel et à la santé en général chez le sujet masculin. L’altération de sa production pendant la vie fœtale peut se manifester par la cryptorchidie (non-descente du testicule dans les bourses), par l’hypospadias (position anormale de l’ouverture de l’urètre) et, chez l’adulte, par une baisse de la libido, des problèmes psychiques et musculo-squelettiques et une altération de la fertilité.