Dans une publication publiée sur sa page Facebook, le président du gouvernement des jeunes du bénin n’a pas tari de mot pour décrypter l’outrage aux institutions mentionné par le président de l’Assemblée nationale Adrien Houngbédji . Ceci fait à l’adoption de la loi de finance exercice 2018 et rejeté par les députés de la minorité parlementaire, le jeudi 21 décembre 2018 à l’Assemblée Nationale.
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Le zèle de Adrien Houngbédji, comme chacun le sait et le voit, c’est le zèle d’un vieil homme sans honneur, qui a juré publiquement qu’il ferait désormais de l’ *opportunisme* son idéologie politique ; qui pour mieux servir cette vision, a attendu qu’à ses yeux le paysage politique s’éclaircisse, se décante; qui a sauté deux pieds joints dans le camp qui lui paraissait inéluctablement gagnant, pour y avoir vu bœufs, poulets, cabris et porcs ensemble, assuré que bœufs+ cabris+ poulets+ porcs+ lui-même = *mouvance* à coup sûr; qui a le malheur de découvrir que l’histoire peut déjouer la mathématique, déjouer le froid calcul des hommes sans dignité et sans âme; et qui ajoute le déshonneur au déshonneur, en ravalant ses vomissures et quolibets sans sourciller; et qui parce qu’il est convaincu de ne point mériter sa place au sein de cette mouvance, a une tendance forcenée à rattraper par sa religion de zélateur, le tort qui lui fut imputable d’avoir, sans vergogne, opposé le froid calcul d’une conjoncture, à l’image qu’on aurait aimé se faire d’un septuagénaire.
En cela, il est tout juste à l’image de Loth Houénou et de Frédéric Béhanzin.
Mais au moins, aura-t-il ainsi fait définitivement honneur à son statut de Amassè, serpent à deux têtes, tel que l’ont pu voir et portraiturer Maurille Agbokou et ses compagnons de Bébète Infos.
*Constantin AMOUSSOU*