Je dis toujours à mes Filles que, l’homme peut se marier quand il veut, s’il veut il se marie à 25 ans, s’il veut il se marie à 80 ans, s’il veut, il ne se marie même pas. Or, pour la Femme, elle doit avoir un mari, entre la tranche d’âge de 25 ans à 31 ans.
Une fois cette tranche d’âge dépassée sans mariage, avoir un mari après ça devient un miracle. C’est bon de profiter de votre jeunesse mais pensez à vous marier.
Car une Femme non mariée, quelque soit sa fortune, elle n’aura pas le même respect qu’une autre Femme qui a pensé à se marier.
Précisons que Patience Dabany est une artiste chanteuse béninoise gabonaise.
Certes, dans le mariage, un homme et une femme se complètent. Autant la vie conjugale est nécessaire pour l’un, elle l’est aussi pour l’autre. Toutefois, si on ne trouve pas d’inconvénient que l’homme vive célibataire, on doit en conséquence accepter que la femme vive sans mari.
C’est une vieille tradition dont les Africains ne veulent pas se débarrasser qui fait de la femme un être nécessairement lié à un mari. Selon cette tradition, la femme n’a de valeur que dans un foyer près de son mari. Cette mentalité rétrograde est tellement enracinée dans la psychologie sociale africaine que nos femmes préfèrent abandonner leur emploi gagné après plusieurs années d’études pour satisfaire aux velléité féodales d’un hypothétique mari. Ainsi quelques années plus tard, le féodal de mari soit l’abandonne, soit perd son job et tombe dans le chômage et la précarité ou au pire des cas meurt prématurément. Imaginez la suite.
En réalité, un homme masculin ou féminin ne vaut que par son savoir -faire, sa capacité à faire face aux difficultés de la vie, à contribuer à l’édifice national. Que vaut une femme qui est prête à recevoir des coups de pieds puis s’agenouiller et dire merci? En quoi cette femme est utile pour la nation?
Tant que les femmes ne comprendront pas que leur dignité réside dans le travail, le mérite et l’effort, tant qu’elles continuent de croire qu’elles sont nées pour dépendre de l’homme, elles seront toujours esclaves, inutiles, parasites et bonnes à rien.
Les pays où prévaut encore cette mentalité indigne sont pour la plupart sous-développés car tout le monde ne travaille pas, les femmes sont cloîtrées à la maison sans rien faire de manière à créer la richesse. La production incombe dès lors à la minorité c’est-à-dire aux hommes qui sont minoritaires dans la société. Comment voulez-vous qu’il y ait développement dans une telle condition?
Certes le mariage est un fait social important mais non nécessaire, surtout lorsqu’il est une compromission, il devient dangereux.