Au Ghana, les femmes dépigmentées ne sont plus acceptées par les services de d’immigration. L’information a été rendu publique par la publication d’une liste de critères à remplir par toutes les personnes qui désirent se joindre à elle. C’était ce lundi 08 janvier 2018. Parmi ces conditions figure la dépigmentation, un fait social adopté par certaine femmes africaine dont l’objectif est d’affiner leur beauté.
Il s’agit selon le service d’immigration ghanéenne, d’une situation qui pourrait porter préjudice plus tard à l’identité d’une personne. En effet, selon les services de d’immigration ghanéenne, les personnes tatouées, les personnes portant des dreadlocks, les personnes aux jambes arquées et les femmes dépigmentées, sont qualifiées d’indésirables au service de l’immigration ghanéen.
Le critère des femmes dépigmentées, et à la peau marquée par les vergetures cité dans cette décision a fait couler beaucoup d’encre et de salive dans les rangs des internautes ghanéennes. Il s’agit selon ces derniers d’une décision à caractère sexiste et injuste.
Selon les recruteurs du service d’immigration, en réponse aux critiques engendrées par les nouvelles dispositions prises, ces mesures n’ont rien de sexistes, mais, répondent juste à des raisons sanitaires. A en croire leur explications, les conditions d’entraînement auxquelles seront soumis les candidats sont très difficiles.
Aussi, contacté par BBC, un agent des services de l’immigration précise : « le travail que nous faisons est fatigant et l’entraînement est tel que si vous vous êtes blanchie la peau, ou avez des marques chirurgicales sur votre corps pendant les exercices, vous pourriez avoir des hémorragies ».
Faut-il le rappeler, au Ghana, le service d’immigration reçoit par jour, plus de 84 000 demandes pour seulement 500 emplois disponibles.
