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Bénin : les interrogations de Nourou-Dine Saka Saley sur les réels motifs des lois adoptées

Au Bénin, les lois adoptés il y a quelques semaines par les députés à l’Assemblée Nationale ont fait couler beaucoup d’encre et de salives. Parmi ces lois, figure celle sur le retrait du droit de gréve au Bénin qui suscite de vives polémiques au point d’engendrer dans les rangs des enseignants, des juristes et du domaine de la santé ,  des mouvements de grèves illimités par tacite reconduction. curieux de savoir ce qu’il en est réellement les raisons qui motivent le vote de ces lois.

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Grèves annoncées : Notre vilain cadeau de nouvel an.

Le radicalisme a souvent tendance à créer, en face, le même radicalisme.

Il est de l’essence même du pouvoir (exécutif en l’espèce) d’être tenté par les abus. D’où l’utilité et la pertinence des contre pouvoir.
S’il commence à y avoir des collusions et connivences entre l’exécutif et le seul autre contre pouvoir élu (le parlement ),la porte des abus est grande ouverte.

Pourquoi ne pas imposer par la loi des obligations de présence et de permanence dans ces divers secteurs (à charge pour les acteurs de s’organiser) au nom du droit à la vie (constitutionnel), de l’équitable justice (constitutionnel aussi) et de la continuité du service public en général ?

Pourquoi infantiliser les professionnels de ces secteurs, dont c’est le métier, en utilisant des politiques dont certains ne sont pas passés par le cursus contraignant et ne sont décideurs que le temps d’une nomination ou d’un mandat politiques ?

Les politiques sont circonstanciels et ne seront nullement impactés par les mesures restrictives qu’ils adoptent.

Je m’interroge sur les réels motifs des lois adoptées, si ce sont réellement pour des intérêts d’ordre public et général, parceque je suis convaincu que nos gouvernement et parlementaires sont capables de plus lumineuses réflexions que celle que je viens de faire.

Qu’attendre de la Cour Constitutionnelle dans un environnement où ses décisions, comme l’ont prouvé l’exécutif et l’Assemblée nationale, n’ont aucune force coercitive ?

Observons donc….et prions que l’intérêt supérieur guide leurs pas, à tous les protagonistes.

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