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Attaque des mercenaires du 16 janvier 1977 au Bénin : quand les étudiants ignorent l’histoire de leur pays (vidéo)

Il y a 41 ans déjà que la république du Bénin, le Dahomey d’alors a été agressé par les mercenaires. Que rappelle la date du 16 janvier 1977 aux étudiants béninois? Pour répondre à cette question la rédaction de Bénin Web Tv a promené sa caméra pour découvrir ce que la jeunesse estudiantine retient de la date du 16 janvier 1977 dans l’histoire du Bénin . Mais contre toute attente, les étudiants ignorent l’histoire du 16 janvier 1977 où le Bénin a été attaqué par des mercenaires. Suivez plutôt.

 

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Retours sur le 16 janvier 1977

Qu’il vous souvienne, ce jour là, le 16 janvier 1977, Bob Denard lance l’« Opération crevette » contre Kérékou au Bénin. Très vite, les premiers coup de feu retentissent. L’alerte générale est donnée dans tout Cotonou. Pendant trois heures, l’armée béninoise va contenir les assaillants qu’elle réussira finalement à mettre en déroute.

La riposte du timonier béninois ne se fait pas attendre

« Ainsi donc, un groupe de mercenaires à la solde de l’impérialisme international aux abois, a déclenché depuis ce matin à l’aube une agression armée contre le peuple béninois héroïque et sa révolution démocratique et populaire en attaquant la ville de Cotonou.(…) En conséquence, chaque mili­tante et militant de la Révolution béninoise où qu’il se trouve, doit se considérer et se comporter comme un sol­dat au front, engagé dans un combat sacré pour sauver la patrie en danger » a lancé le feu président mathieur Kérékou dans un message radio.

Le 21 février 1977, c’est par une phrase laconique que le chef de l’État béninois,Mathieu Kérékou, accuse dans une interview au magazine Afrique-Asie l’ancien président Zinsou, déjà en exil, d’implication dans la rocambolesque tentative de coup d’État du 16 janvier 1977 : « L’ex-président Zinsou n’est pas étranger à l’invasion mercenaire », avancera-t-il.

L’intéressé démentira en bloc ces accusations, en dénonçant le rôle de bouc-émissaire perpétuel que lui ferait endosser Mathieu Kérékou. Sans succès : le 24 mai 1979, il sera condamné à mort par contumace. Et ce ne sera que 14 années plus tard, en 1990, en plein vent de démocratisation engendré par la Conférence nationale des forces vives de la nation, que les deux hommes commenceront enfin à se rapprocher et à se réconcilier.

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