Sur instruction du gouvernement, les commissaires de district procèdent à l’arrestation de toutes les écolières enceintes dans la région de Mwanza, dans le nord de la Tanzanie. Il s’agit d’un ordre du gouvernement dont l’objectif est d’arrêter et de forcer les écolières enceintes à révéler l’identité des auteurs de leurs grossesse.
Selon le commissaire régional John Mongella , les filles enceintes devraient être traduites devant un tribunal pour témoigner contre les coupables. The Citizen relaie que l’initiative permettra de dissuader d’autres filles à se livrer à des activités s3xuelles.
« Les écolières ont tendance à cacher le nom des personnes qui les engrossent. C’est un défi quand il faut témoigner devant un tribunal », a déclaré Mongella lors d’une réunion avec des responsables scolaires. A en croire ses propos, un responsable de l’éducation dans la région de Mwanza, Michael Lugola, leurs élèves sont parfois obligées d’abandonner les études en raison d’une grossesse.
Cette décision prise par le gouvernement constitue une violation des principes des droits de l’homme. Par contre, les autorités tanzaniennes sont déterminées à atteindre leurs objectifs. Pour rappel, en juin 2002, le président John Magufuli a ressorti une loi controversée de 2002 interdisant aux écolières enceintes de retourner à l’école après l’accouchement. Aussi, avait t-il requis une peine d’emprisonnement de 30 ans contre les hommes qui engrossent les écolières.
