Il s’appelle Shepherd Bushiri et il a 31 ans. Il est le leader d’une église évangélique qui s’appelle la Lumière et Rassemblement Chrétien. Comme il en est le fondateur, il se fait appeler Major I ou plus simplement, le Prophète. Et pour le sixième anniversaire de sa fille Isrealla Bushiri, il lui offre une Maserati coûtant 70 000 euros (environ 45 850 000 f).
Selon œil d’Afrique à qui il a accordé une interview, On lui attribue des villas en Afrique du Sud, au Malawi, et il aurait même l’intention d’ouvrir une banque, histoire de simplifier les flux financiers. Il serait par-là, l’homme le plus riche du Malawi. Alors que le Malawi est tristement classé deuxième pays le plus pauvre du monde avec 287 dollars de PIB par habitant. Le prophète lui, il continue de profiter des faiblesses de la population et n’hésite pas à afficher les signes de richesse comme ses nombreuses voitures de luxe et sa maison estimée à 2 millions de dollars. Et il en est déjà à son troisième jet privé spécialement aménagé à son goût.
Face aux critiques, le jeune pasteur déclare : «Je suis un homme de Dieu. Je crois que je dois vivre par l’exemple. J’enseigne la parole qui renforce la foi de tous. Je peux faire toutes choses par le Christ, qui me fortifie».
Le Prophète organise un dîner de gala au cours duquel il y aura une collecte de fonds ; ceci aura lieu le 23 décembre au Showgrounds de Pretoria en Afrique du Sud.
Toutefois, la présidente de la Commission sud-africaine pour la promotion et la protection des droits des communautés culturelles, religieuses et linguistiques Thoko Mkhwanazi-Xaluva est très remonté parce que le prophète aurait demandé aux membres de sa congrégation de payer 25 000 Rands (environ 1,650 euros , 1 080 750 f) pour participer à ce fameux diner de gala et s’asseoir auprès de lui. Elle déclare « Nous croyons que chaque fidèle devrait être autorisé à assister à la communion au nom de Dieu. Votre statut socio-économique ne devrait pas vous exclure de toute participation à un programme religieux. L’église devrait être un endroit ouvert à tous et non un diviseur où les pauvres se sentent marginalisés ».
Par ailleurs, Mkhwanazi-Xaluva ajoute que « les gens continueront toujours à souffrir entre les mains du pasteur malawite populaire et riche tant que ceux qui sont au pouvoir n’interviennent pas. »
