L’ex vice-président en charge de la croissance des audiences sur Facebook a déclaré au cours d’une rencontre avec des étudiants de la Stanford Graduate School of Business que «les boucles de réaction à court terme (j’aime) que nous avons créées sont en train de détruire la façon dont la société fonctionne. »
Chamath Palihapitiya a rejoint Facebook en 2007 en tant que vice-président en charge de la croissance des audiences. Le but qu’il visait en ce moment était de faire en sorte qu’il y ait toujours plus d’inscrits sur la plateforme. Le 13 novembre dernier, étant l’invité de la Stanford Graduate School of Business, une des écoles de commerce américaines les plus select, cet ex-dirigeant de Facebook, parlait du fameux bouton « J’aime », et a prononcé une phrase terrible, assurant que le réseau social à un impact destructif sur le fonctionnement de la société. Toutefois, Chamath rassure « Facebook fait énormément de choses bien dans le monde ».
Selon Marshable, moins d’une semaine avant lui, Sean Parker, président fondateur de Facebook avait lui aussi mis l’accent sur le fait que le réseau social « exploite la vulnérabilité de la psychologie humaine.
Facebook dépasse les deux (02) milliards d’inscrits et comme le leitmotiv du film « The Social Network », le disait « On ne peut pas se faire 500 millions d’amis sans se faire quelques ennemis ». Les ennemis de Mark Zuckerberg ne sont autres que d’anciens cadres de Facebook, ceux-là même qui ont aidé à construire cette entreprise.
Rappelons que Facebook a rendu riche Chamath Palihapitiya. Selon Business Insider sa fortune est évaluée à près d’un milliard de dollars et il en a investi une partie dans le club de basketball des Golden State Warriors, à Oakland, en Californie. Et depuis qu’il a quitté Facebook, Chamath Palihapitiya dirige son propre fonds, Social Capital qui se concentre dans la tech, la santé et l’éducation. Social Capital a également investi dans Slack, une plateforme identique comme Facebook.