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«Je pleurais, je cherchais à faire en sorte que cela ne se voit pas… Ils pleuraient aussi »

Le pape François n’a pu résister à l’émotion  lors de son déplacement en Birmanie et au Bangladesh. En effet,  en écoutant les récits d’exil de seize réfugiés de l’ethnie musulmane des Rohingyas le pape François a couler les larmes devant des réfugiés musulmans.

« Je savais que je rencontrerais les Rohingyas, mais je ne savais pas où et comment, c’était la condition du voyage pour moi », affirme t-il aux journalistes. Selon lui, « ce que fait le Bangladesh pour eux est énorme, un exemple d’accueil ». Il a rendu un hommage appuyé au gouvernement du Bangladesh qui a permis aux réfugiés de venir à sa rencontre à Dacca, depuis leur camp du sud du pays.

« Je pleurais, je cherchais à faire en sorte que cela ne se voit pas », a confié le pape avant d’ajouter « Ils pleuraient aussi ».

Prenant le micro, il leur a demandé « pardon » au nom de leurs persécuteurs. Pour le pape François, une visite dans le plus grand camp de réfugiés au monde, où se trouvent 900.000 Rohingyas ayant fui la Birmanie serait importante.  » Si j’avais prononcé ce mot dans un discours officiel, j’aurais plus claqué la porte au nez des Birmans, à l’instar de jeunes en pleine crise d’adolescence » fait-il remarquer avant d’ajouter « Pour moi, la chose la plus importante est que le message arrive (…) Disons que je n’ai pas eu le plaisir de claquer la porte au nez, en proférant une accusation publique, mais j’ai eu la satisfaction de dialoguer, de faire parler l’autre ».

Jorge Mario Bergoglio, né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, est un homme d’Église argentin, actuel évêque de Rome et selon la tradition 266ᵉ pape de l’Église catholique sous le nom de François, depuis son élection le 13 mars 2013.

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