Le vendredi 10 novembre dernier, lors d’une réunion publique à Bulawayo, dans le sud-ouest du Zimbabwe, la première dame Zimbabwe, Grâce Mugabe au cours de son discours, a été conspué par quatre personne. Ces dernières ont été incarcérés pour avoir chanté « Nous détestons ce que vous faites » pendant le rassemblement politique
A en croire le porte-parole de la police, Charity Charamba, trois hommes et une femme ont été arrêtés « Je peux confirmer l’arrestation de trois hommes et d’une femme ». Il ajoute également que « Le président de la République du Zimbabwe était l’invité d’honneur du rassemblement et ce qu’ils ont fait équivaut à saper l’autorité du président ».
Toute fois, le juge Franklin Mkhwananzi a accordé leur libération sous caution de 50 dollars par personne mais les a interdit d’être présent au prochaine meeting du chef de l’État prévu à Harare, la capitale meeting. « Je suis persuadé que les accusés sont de bons candidats à la libération sous caution, il n’y a pas de raison convaincante de contester leurs droits » a affirmé le juge. L’avocat de la défense Tanaka Muganyi s’est réjoui de cette décision. « Le délit n’est pas grave, il n’est passible que d’une amende », a-t-il souligné.
