Mesdames, vous vous êtes rendu compte que dans vos conversations vous cataloguez les hommes; vous n êtes pas les seules ; eux aussi le font dans leurs conversations quand ils se voient dans les bars, dans la rue, avec des amis et connaissances.
Voici le Kongossa des hommes du camer sur les femmes camerounaises
Les bassa’a
Elles sont réputées jalouses. Il se dit que la femme bassa’a est une passionnée. Elle n’hésite pas à recourir aux filtres d’amour pour enchaîner son homme, notamment le fameux tobassi. Ne jamais manger le Mbongo d’une bassa’a qui a des vues sur vous. Il se dit aussi que pour pouvoir conquérir une femme bassa’a, il vaut mieux être un étalon au lit, comme on dit, il faut être prêt. Sinon, c’est la porte. Elles aiment les gris-gris et bavardent trop.
Les femmes du Nord
Ce terme désigne les femmes originaires du septentrion, généralement musulmanes. On dit d’elles qu’elles sont sournoises. Elles jouent la comédie de la soumission, mais en réalité, sous les voiles et autres pagnes qui les recouvrent, elles sont de dangereuses panthères qui croquent les hommes. Parait-il que ce sont des femmes extrêmes. Soit elles sont totalement connes, soit des érudites. Quand une nordiste décide d’aller à l’école ? C’est le doctorat ou rien.
Les mbamoises
Les mbamoises sont idylliques. Elles aiment les grands et beaux garçons. Elles entretiennent un rêve de noblesse qui meurt quand elles finissent vieilles filles. Elles sont abonnées au divorce.
Les Bamoun
Hum ! Les bamoun sont considérées comme le superlatif de l’hypocrisie et de l’infidélité. La plupart sont des femmes au foyer, ce qui leur permet d’entretenir le foyer du voisin quand le mari est absent. Parait-il que si un homme a une femme bamoun la moitié de ses enfants sont ceux de son voisin, son ami ou pire du boucher ou du boulanger. Elles aiment être en pagne mais surtout être sans dessous parce que pour un coup rapide, c’est pratique. Elles aiment aussi e dépigmenter. Impossible de la louper dans la rue. Elles sont reconnaissables à la multiplicité des couleurs sur leur corps.
Les Betis
Elles ne savent pas ce qu’elles veulent. Elles courent après le mariage mais une fois mariées, elles regrettent leur vie d’avant. Parait-il que c’est la dot qui les motive. Elles font des défis de dot : « on m’a doté à cinq millions, ta maigre dot c’était combien ? ». Il paraît aussi qu’elles aiment les hommes en tenue (militaires, policiers, gendarmes). En couple, elle est réputée irrespectueuse et sa famille passe avant son homme. Elles aiment la vie facile et les bars.
L’Eton
Hum ! Elle Aime la violence. Mais il parait que ce sont des filles passionnées et qu’avant de faire l’amour elles aiment être bastonnées. Ce sont de grandes travailleuses et elles font preuve d’une grande force physique qui leur sert parfois à bastonner leurs maris. Elles sont des nymphomanes qui ne refusent absolument personne.
Les Douala
Elles ne sont pas belles, mais elles ont de l’allure et elles ne se prennent pas pour n’importe qui. Elles aiment se vanter d’être princesse de ceci ou de cela, même dans zéro. Elles aiment seulement les choses de Paris qu’elles considèrent comme leur second village même si elles vivent dans un bidonville.
Les kribiennes
Elles ont toutes un mami wata. Elles passent leur vie à la plage en bikini. Elles aiment les blancs. Le jour où elle a un enfant métis, elle fait la fête.
Les bamilékés
On dit des filles bamilékés qu’elles sont soumises. Mais qu’en réalité elles calculent trop. Quand tu épouses une bamiléké, elle construit la maison de ses parents, au village avec ton argent. Les bamiléké sont réputées nulles au lit. Elles enrichissent les marabouts.
Les Anglophones
Ce Terme désigne les femmes de la partie anglophone du pays. Leur devise est « jamais sans ma greffe ». On dit d’elles qu’elles aiment seulement leurs frères anglophones parce qu’elles aiment être draguées en anglais. La femme anglophone a un problème avec l’habillement. Il parait qu’elles aiment les couleurs vives ce qui les fait ressembler à des mannequins de boutiques chinoises. Il paraît qu’avant d’aller à une fête avec une de ces femmes il faut d’abord contrôler son habillement. Elles aiment tout ce qui est bling-bling.
Les banyangui
Elles sont les meilleures prostituées du pays. Une prostituée banyangui ne va jamais en retraite.
Source : 24 jours. com