Dix huit (18) mois, c’est ce dont dispose les 58 000 habitants Haïtiens vivant sur le territoire des Etats-Unis pour quitter le pays. Une partie de cette population vit dans l’Etat de Floride et la grande partie à New York. Ils bénéficiaient d’un statut de protection temporaire (TPS). L’administration de Donald Trump estime que la situation dans leur pays s’est plus que améliorée. Toutefois ceux qui ont fait une demande d’immigration légale pourront rester sur le territoire américain.
John Kelly, secrétaire d’Etat américain sous Barack Obama avait déclaré que les conditions en Haïti s’étaient suffisamment améliorées de sorte que les Etats-Unis ne prolongent pas le statut temporaire de ces Haïtiens. Mais dans cette période, ce statut avait été prolongé de six mois. Alors les bénéficiaires ont été invités par l’administration de Trump à se préparer pour quitter les Etats-Unis jusqu’à Juillet 2019 où l’expulsion deviendra effective.
Le Communiqué a été publié sur le site officiel du département de la sécurité intérieure, en ces termes : « la décision de mettre fin au TPS pour Haïti a été prise après un examen des conditions sur lesquelles était fondée la désignation initiale du pays et ces conditions exceptionnelles mais temporaires empêchaient Haïti de gérer adéquatement le retour de ses ressortissants, comme l’exige la loi. »
Certaines associations comme United « We dream » pense que cette décision de Donald Trump vient s’attaquer aux immigrants et aux personnes de couleur. Elle pense alors soutenir alors les Haïtiens. Le président du comité national démocrate Tom Perez affirme que « la cruauté de Donald Trump n’a pas de limite ».
