Son nom s’exploite au travers des établissements NAR dont elle est la dirigeante. Elle se fait connaître du public en 2004 par son titre Le Ventre et le Bas-ventre. Depuis elle est porteuse de plusieurs distinctions nationales et musicales, mais est aussi critiquée pour banaliser et participer à une approche commerciale des danses traditionnelles.
Elle ? C’est la chanteuse camerounaise Lady Ponce de son vrai nom Adèle Ruffine Ngono. Cette dernière a fait de troublantes révélations sur sa carrière artistique notamment sur ce qu’elle gagne.
« La plus grande somme que j’ai gagné sur scène en terme de farotage est de 16 millions fcfa et le plus gros cachet que j’ai reçu, c’est le cachet de Samuel Etoo » a-t-elle dévoilé. Aussi, précise-t-elle « c’est un très gros cachet . Je ne pourrais pas donner le montant ».
Ses distinctions…
En 2007, à la suite de l’enregistrement de l’album Le ventre, elle est élue « meilleure voix et révélation féminine de la scène camerounaise ». Lors de la cérémonie des Canal 2’or organisée par une télévision nationale camerounaise, le titre de « meilleure artiste féminin de l’année 2008 » lui est décerné, tandis que sa chanson Trahison reçoit le prix de la « chanson de l’année ».
Le 20 mai 2014, à l’occasion de la fête nationale, elle est élevée chevalier de l’ordre de la Valeur (premier des ordres nationaux camerounais). En début d’année 2017, pour célébrer elle remplit la prestigieuse salle de concert la Cigale à Paris.
« critiquée pour son exploitation commerciale des danses traditionnelles »
Pour rappel, ces chansons mettent en valeur la correspondance que l’homme et la femme peuvent avoir sur le plan sexuel. Ses attitudes et ses tenues sont quelquefois jugées provocantes, et lui sont souvent reprochées. Avec d’autres artistes, elle est critiquée pour son exploitation commerciale des danses traditionnelles, une réduction à une dimension érotique et une banalisation de ces danses. Mère de trois enfants, une rumeur de sa mort à la suite d’un accouchement a circulé en 2011.