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Kinshasa : Sa promise le quitte lorsqu’il se fait passer pour un « rapatrié »

Âgé de quarante ans (40)Wilema n’est toujours pas marier, un fardeau bien pesant pour son père qui trouvait inconcevable que son fils soit toujours célibataire et sans enfant à cet âge. Il s’est donc investit corps et âme à lui trouver une belle promise. Sous la pression de ce dernier, Wilema avait décidé enfin de franchir le cap en acceptant sa proposition de prendre en mariage une fille de son quartier. Une sorte de « libala ya commission » qu’il partait officialiser. Son père s’est occupé personnellement des préparatifs de la dot de son fils.
Il avait accepté de partager sa vie avec Marlène, fille de ses voisins jugée très sérieuse. Le père répétait « Je n’ai jamais vécu le grand bonheur avec ta mère, mais cela n’a pour autant empêché que nous nous supportions mutuellement plus de 40 ans » à chaque fois que son fils était dubitatif. 

Wilema arriva à Kinshasa sans prévenir bouleversant ainsi le programme établi, dont sa réception en grande pompe à l’aéroport de Ndili. Accessoirement, Marlene et Wilema sont enfin heureux de se voir et passe leur première nuit ensemble.
Quelques jours après, Wilema annonce que son arrivée précipitée est dû à sa reconduite à la frontière pour une histoire dont il se dédouane. Sa famille exprime son mécontentement contre ce comportement et Marlene, encouragée par sa mère et sœurs rompt ses fiançailles avec Wilema. Quel intérêt aura-t-elle à être avec un « rapatrié» ayant de ce fait anéantit toutes ses chances d’aller en Europe ?
L’une des sœurs de Marlene dévoile que sa sœur maintient une relation parallèle avec un autre jeune du quartier, et que pour rien au monde elle accorderait à Wilema une seconde chance, Marlène qui par la même occasion refuse tout contact avec ce dernier.

Wilema entame une nouvelle relation sentimentale avec Mamy, une autre fille de Bandal, laquelle essaie tant bien que mal de supporter ce lourd fardeau, celui d’être avec un « refoulé ». Son attachement à Wilema est incompris par tout le quartier et particulièrement de sa famille. Pendant 30 jours, Wilema dépend financièrement de Mamy en faisant durer le mystère avant d’avouer à Mamy qu’il n’a jamais été refoulé d’Europe, justifiant cette mise en scène par les calvaires vécus par plusieurs Congolais ayant ramenés leurs épouses par regroupement familialemais et surtout le doute sur la sincérité de l’amour que lui portait Marlene.

Wilema et Mamy se marient dans une cérémonie très sobre et n’invitent que ceux qui ne les avaient pas reniés. Certains de leurs frères et sœurs n’y était même pas invités. Ce qui a permis à Wilema de faire moins de Western Union

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