Société

Cameroun : un prêtre accusé de viol sur une fillette de trois ans  

L’abbé Martin Ze Ondoua est accusé de « Viol, arrestation et séquestration arbitraire et pratique de sorcellerie ».
Une plainte a été déposée le 31 mai 2016, au parquet des tribunaux de première et de grande instance d’Ebolowa par Engamba, grand-père d’Annie Evindi âgée de trois ans. D’après la plainte, l’histoire remonte au 29 mai 2016 lorsque la petite Evindi Annie, âgée de 03 ans, élève à la pré maternelle à l’école catholique d’Abang s’est rendue dans son école pour la cérémonie de remise de bulletins de fin d’année où elle devait également prendre part à quelques prestations scéniques. 

Lorsque son tour arriva pour qu’elle passe sur scène, elle est absente. Une chose qui a attiré la curiosité de la foule qui s’est mise à sa recherche. Au cours de cette recherche, plusieurs personnes affirment l’avoir vu entraînée par le prêtre Ze Ondoua Martin en direction de ses appartements privés. La foule va se diriger vers la chambre du prêtre où elle fera une découverte abominable. La petite fille saignait abondamment au niveau de ses parties génitales. Selon le certificat médical établi le 31 mai 2016 par le docteur Arroye Betou Fabrice Stéphane, médecin généraliste en service à l’hôpital régional d’Ebolowa, l’hymen de l’enfant est perforé.

Une enquête contre l’abbé en cours devant le procureur de la République.

Selon Afrikmag, le juge chargé de laffaire Eric Blaise Priso a déclaré que « La procédure est en cours, et la procédure judiciaire est complexe et secrète.  Le moment venu, il y’aura des audiences publiques. ». Au parquet, une source proche de cette l’affaire confie que « L’abbé Martin Ze Ondoua, mis en cause dans cette affaire a déjà fait l’objet de plusieurs convocations dans le cadre des enquêtes préliminaires ». 

Arnaud Foh Avoulou, responsable communication du diocèse d’Ebolowa a laissé entendre que « La situation est connue par l’évêque. Je crois que si les faits sont avérés que l’abbé Martin Ze Ondoua a commis ce viol, nous Laisserons la justice faire son travail.  Je crois que l’évêque va prendre les choses en main quand la justice le saisira ».

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