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Burkina Faso : Emmanuel Macron humilie Roch Kaboré devant les étudiants

C’est devant 800 étudiants de l’université de Ouagadougou lors la mi-journée de questions-réponses avec les étudiants que Emmanuel Macron a chargé le président Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré. C’est à l’occasion de la première étape de la tournée africaine du président français Emmanuel Macron au Burkina Faso.

En effet, Emmanuel macron a été interpellé par les étudiants sur les coupures d’électricité au Burkina Faso. « Nous allons demain en effet ouvrir une centrale. J’ai dit quel était l’engagement de la France en matière de renouvelable et l’engagement que nous allons faire en termes d’investissements dans l’entrepreneuriat,  dans les entreprises pour aider le Burkina Faso et tous les pays de la région à développer l’énergie et à lutter contre les coupures. Mais vous m’avez parlé comme si j’étais le président du Burkina Faso »  a répondu sans langue de bois Macron.

Comme si cela ne suffisauit pas, il poursuit « Interrogez-vous sur le sous-jacent psychologique qu’il y a derrière votre interpellation et l’enthousiasme que ça a créé. Quelque part, vous me parlez comme si j’étais toujours une puissance coloniale mais moi je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso. C’est le travail du président (Roch Marc Christian Kaboré) ».

Et Macron Frôla l’incident diplomatique

Pendant ce temps, Roch Marc Christian Kaboré président du Burkina Faso s’était déjà éclipsé de la salle. L’homme n’a pas du tout apprécié la petite plaisanterie, que dis je, l’humiliation a lui fait subir par son homologue français. Et pourtant, au lieu de s’arrêter, Macron continue : « Alors par contre je vous rassure, (…) Du coup il s’en va. Reste là ! Du coup il est parti réparer la climatisation ».

A propos du franc CFA, selon Emmanuel Macron, si le président Kaboré veut sortir de la zone franc, il peut le faire quand il veut dès qu’il aura fini de réparer la climatisation (… ).  Il faut dire qu’Emmanuel Macron a frôlé l’incident diplomatique pour avoir humilié de la sorte Roch Marc Christian Kaboré.

Toutefois, est-on tenté de remettre en cause l’intelligentsia africaine puisse que, en toute franchise, les étudiants burkinabé ont manqué de culture générale, d’expérience et de réflexe et plus loin, d’amour propre. Et pourtant, le choix ne devrait -il pas être fait dans les rangs des brillants étudiants? Ou alors n’en existe t-il pas au Burkina Faso?

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