Au Bénin, il y a quelques années, de jeunes artistes se sont mis ensemble afin d’embrasser une carrière musicale. Très vite, avec le succès et sous les feux de la rampe, ces groupes sont devenus des superstars locales. Mais au fil du temps, ils se sont disloqués et ont disparu au grand dam de leurs fans.
Les groupes disloqués
Alors que de nouveaux groupes musicaux naissent et prennent place lentement et timidement, force est de contacter que ceux qui ont fait parler d’eux dans les années 2000 avec deux styles de musiques différents que sont le rap béninois qui n’était encore qu’à une étape embryonnaire et la musique moderne d’inspiration traditionnelle, ont disparu de l’arène musicale béninois. D’autres ont continué la musique en solo. Pourquoi, les groupes ne perdurent t-ils pas dans le temps? qu’est ce qui explique leur dislocation?
A titre d’exemples, les groupes comme Diamant Noir, Full stop, Ardiesse, Sakpata Boys, H2O, vision, Esprit Nègre, Academy N-dimension, Les pharaons, Aï Family, Les frères Guedehoungue, Wéziza, Fifa, Afafa, Ali, Secteur Trema ne produisent plus aujourd’hui. Pire encore, on entend plus parler de certains d’entre eux.
La pomme de discorde…
De nos investigations, il ressort que plusieurs choses sont à la base de la dislocation et de la disparition des groupes de musique au Bénin. Le premier, l’argent , est relatif à l’évolution et à la production du groupe. Aussi, si des membres se sont détachés du groupe pour continuer une carrière solo, c’est soit pour des raisons diverses soit parce que les ambitions des membres qui composent ces groupes divergent. Par contre l’autre piste qui semble le plus venimeux c’est « la femme ». Elle est la source même des différends dans les groupes.
A ce rythme, on est tenté de dire qu’au Bénin, une malédiction pèse sur les groupes qu’ils soient dans le Hip Hop ou la musique moderne d’inspiration traditionnelle.