L’Organisation mondiale de la santé (OMS), une institution spécialisée de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour la santé publique créée en 1948 ne cessera jamais de bouder. Pour rappel, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait fait une bourde en décembre 2013 dans un communiqué de presse dans lequel elle admet une « erreur d’édition ». « En fait » corrige l’OMS, « il est exact de dire qu’un peu plus de la moitié des nouvelles infections concerne des usagers de drogues injectables ».
Aujourd’hui encore, quelques heures seulement après la nomination du président zimbabwéen, Robert Mugabe, comme ambassadeur de bonne volonté, la même nomination a été annulée. Selon le directeur général de l’OMS en la personne de Tedros Adhanom Ghebregesus, l’OMS dit avoir prêté une oreille attentive aux critiques qu’une telle distinction a pu susciter, et a décidé, dans l’intérêt de l’institution, d’annuler la nomination de Mugabe.
On se rappelle que le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a été nommé ambassadeur de bonne volonté de l’OMS par le directeur général de l’ONG, Tedros Adhanom ghebreyesus, pour lutter contre les maladies non transmissibles, notamment les attaques cardiaques et l’asthme.
Retour sur les réactions suscitées par la nomination de Mugabé
La nomination de Robert Mugabé ambassadeur de bonne volonté de l’OMS par le directeur général de l’ONG, Tedros Adhanom ghebreyesus, pour lutter contre les maladies non transmissibles, notamment les attaques cardiaques et l’asthme a suscité des vives réactions. Pour Obert Gutu, porte-parole du principal parti d’opposition, la plupart des hôpitaux Zimbabwéens manquent des médicaments et d’équipements, les infirmiers et les médecins sont régulièrement privés de leurs salaires.
Human Rights Watch (HRW) basée aux États-Unis, a quant à lui déclaré que c’était embarrassant de confier le rôle d’ambassadeur à Mugabe parce que sa mauvaise gestion de l’Économie nationale a dévasté les services de santé. A en croire les organisations internationales y compris le gouvernement britannique, cette nomination de Mugabe entend qu’ambassadeur de bonne volonté est assez surprenante et décevante compte tenu du fait qu’il est confronté aux sanctions américaines sur les violations des droits de l’homme commises par son gouvernement.