Après avoir détruit la carrière de deux hommes politiques républicains suite à des informations compromettantes récupérées grâce à une récompense d’un million de dollars, le fondateur et patron du magazine pornographique américain Hustler, vient de planter le décor d’un nouveau feuilleton de destitution.
Cette fois-ci, l’homme a visé le sommet. Larry Flint, le roi du porno a misé le dimanche 15 octobre 2017, une somme colossale de dix millions de dollars à toute personne qui lui apporterait des informations compromettantes sur le président américain Donald Trump, pouvant conduire à sa destitution de la Maison Blanche.
« Je ne m’attends pas à ce que les potes milliardaires de Trump le dénonce mais je suis confiant qu’il y a beaucoup de gens qui savent des choses et pour qui dix millions de dollars représentent beaucoup d’argent », a fait savoir Larry Flint à travers une annonce publiée en plein page dans le Washington Post, indiquant une adresse électronique et un numéro de téléphone spécial, ouvert du lundi au vendredi de 08H30 à 18H00, pendant les deux prochaines semaines.
« Au vu de la crise actuelle, j’ai porté la récompense à dix millions de dollars et ne vous y trompez pas j’ai bien l’intention de payer la totalité de cette somme », a-t-il ajouté.
La première ligne de cette offre entièrement en lettres capitales indique : « Dix millions de dollars pour toute information conduisant à la destitution et au retrait de la Maison Blanche de Donald J.Trump »
Le roi de porno Larry Flint, remet en cause notamment, la sabotage de l’accord de Paris et une possible collusion avec les tentatives de la Russie d’influencer l’élection présidentielle américaine.
« Mais le plus préoccupant, c’est que bien avant l’apocalypse qui résultera du changement climatique, Trump pourrait déclencher une guerre nucléaire mondiale », a déclaré Larry Flint, en référence à la crise avec la Corée du Nord.
« Une destitution créerait une situation chaotique et controversée mais l’alternative — trois années de plus de dysfonctionnement déstabilisateur — est pire », a-t-il conclu.