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Côte d’Ivoire : le régime Ouattara accusé d’avoir fourni des armes au rebelle  Boko Haram et consorts

En Côte d’Ivoire,  le régime Ouattara  est accusé d’avoir fourni  des armes au groupe rebelle  Boko Haram et consorts. Ceci fait suite à l’affaire  ‘’Soul To Soul’’ qui a coulé beaucoup d’encre et de salive,  l’implication des proches de Ouattara dans le coup d’état manqué au Burkina en 2015 ainsi que la supposée collusion Ouattara, Sarkozy et Ocampo pour maintenir l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo loin de la vie politique Ivoirienne.

Tout est parti d’un rapport très détaillé de l’ONG  Conflict Armament Research, paru en novembre 2016. Il s’agit d’une Ong internationale qui a révélé que des fusils d’assaut appartenant à l’armée ivoirienne avaient été retrouvés en Centrafrique entre les mains des rebelles de la Séléka. Le même rapport indique qu’en août 2013 une cargaison d’armes en provenance de Korhogo a été saisie sur le territoire nigérien.

Le gouvernement reste muet…

Suite aux accusations de l’Ong internationale Conflict Armament Research contre le régime Ouattara, le gouvernement ivoirien a choisi de ne pas faire de commentaire même si le rapport de l’ONG indique que Niamey soupçonne que ces armes aient été destinées à Boko Haram, au Nigeria.

Tputefois, pour l’heure, le magazine Jeune Afrique souligne qu’une  dizaine d’enquêteurs ivoiriens, épaulés par un expert de l’ONU dont la mission a été prolongée jusqu’en mars 2018, sont chargés d’identifier la provenance et le mode d’acquisition des armes retrouvées depuis le mois de mai. Lesdits enquêteurs sont également charger de localiser d’autres caches. Pour cause, il en existerait encore au moins trois dans l’ouest , l’Est et le Nord du pays.

 « L’existence de caches d’armes n’est pas un fait nouveau. C’est le contexte qui a changé. Pendant des années, le régime a vécu avec la peur d’un retour armé des pro-Gbagbo. Mais maintenant que les alliés politiques d’hier se querellent, on ne sait pas à quoi ces armes pourraient servir » souligne le rapport.

 

Pour élucider cette affaires d’arme, plusieurs dizaines d’officiers ont été entendus y compris Soro lui-même par l’ONU en juillet 2017.

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