En Côte-d’Ivoire, trois suspects sont mis aux arrêts dans le cadre de l’affaire du policier en civil égorgé par les microbes le 31 août 2017 à Yopougon au nord d’Abidjan. C’est le procureur de la république de la Côte d’Ivoire Rosalie Kindo Kouamè qui a donné l’information dans un communiqué de presse.
Cette arrestation des suspects faits suite à l’enquête ouverte par la police criminelle du pays. A l’issue de ladite enquête, les suspects arrêtés répondent aux noms de : Namory Touré, né en 1998 à Touba. Il est un ivoirien âgé de 19 ans, apprenti chauffeur et réside à Yopougon sable.
Le second est Herman Aristide Yao alias Tout Bezer, né le 30 juillet 1996, il est également ivoirien âgé de 21 ans , et veilleur de nuit à la pâtisserie l’Artisan sise à Yopougon sable, il est domicilié à Abobo pk 18. Le troisième suspect est né le 10 août 1996 à Attécoubé, est ivoirien âgé de 21 ans et syndicaliste-transporteur.
Les conclusions du procureur
« Ces suspects, tous pénalement majeurs, ont été déférés le mardi 19 septembre 2017, au Parquet près le Tribunal de Première Instance de Yopougon. Une information judiciaire a été ouverte à leur encontre pour les chefs d’association de malfaiteurs, tentative de vol de nuit en réunion avec violences et meurtre, conformément aux articles 24,186 alinéas 1 et 2, 342 alinéa 1-1°,344 alinéa 1,348, 392, 395-1°, 396,397 et 420 du Code Pénal. Ils ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt », a expliqué le procureur.
Retour sur l’assassinat du policier
On se rappelle que le 31 Août 2017, aux environs de 19 heures, à Yopougon, le Sergent-Chef de police KOFFI YAO Ésaïe, en service au Palais de justice du Plateau, a été victime d’une agression, alors qu’il regagnait son domicile après son service. Si, avec son arme à feu, le Sergent-Chef de police KOFFI YAO Ésaïe a réussi, dans un premier temps, à neutraliser certains des agresseurs, d’autres sont parvenus à lui assener des coups avec des armes blanches, jusqu’à ce qu’il rende l’âme »
Toutefois, l’enquête ouverte à cet effet a permis de mettre d’arrêter les individus sans fois ni loi qui ont commis cet acte ignoble.