En effet, alors qu’il prononçait son discours à la tribune de l’assemblée générale des Nations unies beaucoup ont déserté les lieux, laissant Paul Biya prononcer son discours d’environ une quinzaine de minutes dans une salle presque vide. Ce qui n’a pas été le cas pour ses homologues africains qui ont eu droit à une salle bien remplie.
Pour rappel, la 72e session ordinaire de l’AG de l’Onu est a pour thème, « Priorité à l’être humain: paix et vie décente pour tous sur une planète préservée»
Paul Biya passe sous silence la crise anglophone qui secoue le Cameroun
La recherche de la paix, du respect de l’accord de Paris sur le climat et du danger du terrorisme sont entre autres les points abordés par Paul Biya dans son discours en passant sous silence, la crise anglophone qui secoue son pays. La preuve, dans un passé récent plus précisément il y a deux mois environs, certains leaders de la crise anglophone étaient au siège de l’ONU pour demander la partition du Cameroun.
Ils ont même tenté d’organiser une rencontre avec la reine de la Grande Bretagne. Or on se rappelle de la crise anglophone qui s’enlise, qui dure, qui plombe l’économie et fait craindre une seconde année blanche dans les régions du Nord et du Sud-Ouest du Cameroun.
Mais dans son discours d’environ 15 minutes, la priorité a été mise sur la dégradation continue des forêts en Afrique centrale et ensuite la désertification qui affecte le lac Tchad, en voie de disparition. Aussi, a t-il appelé à sauver le bassin du Congo.
« nous contribuerons à la préservation de la planète pour le grand bien de l’être humain… Notre bien le plus précieux, c’est la paix. Sans elle nous ne pouvons rien entreprendre de durable, d’efficace au bénéfice de nos jeunes, de nos peuples » a t-il expliqué.
Toutefois, tous ces points abordés entrent selon lui, dans le cadre de la quête de la paix.
