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Togo : l’auteur du meurtre du  français Jean-Jacques Jamier dans les mailles de la police

 

Les présumés meurtriers du français Jean-Jacques Jamier sont désormais connus.  En effet, c’est dans un quartier près de la frontière Togo-Ghana exposé à l’insécurité qu’a été assassiné un expatrié français. Selon le journal Liberté, c’est depuis dimanche 30 juillet 2017 que des individus auraient investi le domicile du défunt. Il serait bâillonné et ligoté avant d’être assassiné par la suite.

 « En se fiant à ce que nous avons vu, on peut conclure que les malfrats l’on ligoté et bâillonné avant d’emporter certaines de ses affaires et une voiture qui était dans le garage. Comme il vivait seul, personne n’a été alerté sur le coup. Ce sont certainement ceux qui l’ont ligoté qui ont éteint ses téléphones portables », témoigne une source. La même source souligne qu’il est étonnant puisse que  la maison de la victime se trouve dans un endroit très fréquenté.

Comme lui, les riverains ne s’interrogent sur cette histoire tragique qui s’est déroulée sous leur nez sans qu’ils ne le sachent.  « On ne peut pas croire que pareil crime ait été commis ici parce qu’il y a toujours un peu d’animation la nuit jusqu’au petit matin. Les gens viennent à la cafétéria d’en face, mais personne n’a rien vu », se désole avec amertume un riverain.

Le présumé meurtrier dans les mailles de la police…

Le présumé auteur de cet acte criminel, actuellement dans les mailles de la police, est dénommé Nono Lawson. Il était proche de la victime puisqu’il travaillait pour cette dernière. Selon une source policière citée par le confrère Liberté, peu après l’inspection de la scène du crime, une enquête a été diligentée.

« Dès que nous avons inspecté les lieux, nous avons estimé que les auteurs de ce crime ne devraient pas être loin. C’est pourquoi la DGPN et la DPJ ont mis à notre disposition tous les moyens nécessaires et nous avons enquêté dans le voisinage » a expliqué la source policière.

« Les investigations ont montré que l’un des criminels se trouvait dans la maison en face de celle de la victime. C’est un jeune homme qui a profité de sa proximité avec Jean-Jacques Jamier pour planifier un braquage qui s’est soldé par un meurtre. Il connaissait bien sa victime. Son complice est en fuite, mais nous poursuivons les investigations« , a indiqué la même source.

Retour sur les aveux du jeune meurtrier à la police

« Il sonnait déjà 22 heures dépassées quand nous sommes rentrés dans la maison en espérant qu’il serait dans le salon, mais il n’y était pas. Nous l’avons ensuite cherché dans la chambre, mais il n’y était pas non plus. Soudainement, nous avons entendu le bruit de la porte et nous nous sommes cachés.

Je me suis caché derrière le divan et mon ami s’est caché ailleurs. Nous avons décidé de l’assommer dès qu’il rentrera dans le salon. Quand nous avons tenté de l’assommer, il a voulu crier et nous lui avons mis un chiffon dans la bouche. Mais, il nous a mordus. Comme il se débattait, je suis allé chercher une corde et on l’a attaché.

Nous ne voulions pas qu’il nous reconnaisse, c’est pourquoi nous lui avons caché le visage. Après, nous avons pris ses téléphones portables et un écran plasma 32 pouces que nous avons déposés dans la voiture avant de partir avec. Nous sommes allés à Kodjoviakopé où la plaque avait été enlevée. Mon second a emporté l’écran chez lui ».

 

Toutefois, les riverains n’ont ménagé aucun effort pour reconnaître  au passage que ce quartier près de la frontière Togo-Ghana expose les citoyens à  une insécurité grandissante.

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