Le pasteur fondateur des églises « Jésus est vivant », William Tetteh, celui la qui s’est proclamé « messager de Dieu » est porteur d’un message pour Faure Gnassingbé. En effet, la parution 421 du journal « L’Indépendant Express », révèle un message du pasteur au président Faure Gnassingbé. Il s’agit d’un message qui contient la pièce manquante du puzzle en vue de la réussite du processus de la réconciliation nationale tant attendue au Togo.
« Si Faure Gnassingbé pardonne à son frère, il pardonnera à toute la nation togolaise. S’il le libère, Kpatcha sera présent le jour où aura lieu une prière de réconciliation ». Titré « La révélation qui recentre la question de la réconciliation », dans le journal « L’indépendant Express », c’est la révélation que le Pasteur William Tetteh dit avoir reçu de Dieu lui-même.
Une condition sine qua non pour l’efficacité des prières de réconciliation…
Pour le pasteur fondateur des églises « Jésus est vivant » William Tetteh, si cette révélation ne venait pas à être respectée, les prières de réconciliation organisées sur toute l’étendue du territoire togolais du 3 au 9 juillet 2017 seront vaines, sans effet positifs et ne porteront aucun fruit.
« Elles n’aboutiront à rien car dit-on, la charité bien ordonnée commence par soi-même » a expliqué le fondateur des églises « Jésus est vivant », William Tetteh. Aussi ajoute-t-il « Si le demi frère du chef de l’Etat togolais est en prison, c’est le chef de l’Etat lui-même qui est en prison et par ricochet, toute la nation togolaise ».
La pomme de discorde…
Âgé de 41 ans Kpatcha Gnassingbé a été accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat et incarcéré depuis 2009. En effet, Kpatcha Gnassingbé est l’un des nombreux demi-frères de l’actuel président togolais Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005.
Lorsque Faure a été proclamé officiellement vainqueur de la présidentielle, en avril 2005, c’est Kpatcha qui l’a protégé en coordonnant la terrible répression qui s’est abattue sur les manifestants de l’opposition et qui a fait au moins quatre cents morts, selon l’ONU. Les deux frères se sont alors partagé le pouvoir : Faure à la présidence et Kpatcha à la Défense.
Ce n’est qu’à partir de 2007 que les choses se sont gâtées entre les deux frères. Deux mois après les législatives gagnées par le régime, Faure a limogé Kpatcha du gouvernement. Kpatcha Gnassingbé ne semblait pas réagir mais d’après ses proches, il envisageait de faire chuter son frère par tous les moyens lors de la présidentielle prévue en 2010.
Certains affirmaient qu’il pourrait se présenter, d’autres, qu’il pourrait s’allier à l’opposition. D’autres encore, estimaient qu’il songeait au coup d’Etat. Est-il vraiment passé à l’acte ? La Cour de Lomé a répondu par l’affirmatif le jeudi 15 septembre 2011.
Toujours est-il que la Défense, de son côté, a dénoncé une « parodie de justice » et a estimé que le procès était « joué d’avance ».