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RDC: un camp de déplacés de Katanyika  détruit par un violent incendie

Un violent incendie a détruit ce mercredi 9 août 2017 un camp de personnes déplacées dans la province de Taganyika, dans l’est de la République démocratique du Congo. Les trois-quarts du site ont été détruits. Pour l’heure, les causes du sinistre sont encore inconnues.

« On ne sait pas d’où est parti le feu, comment et pourquoi. Mais plus de 75% des maisons, des huttes qui étaient dans le site sont parties en fumée », rapporte Yvon Edoumou, responsable de l’information publique du bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), joint par RFI.

Plus de 25 000 personnes sur 27 000 personnes se retrouvent sans abris…

Le camp a été sur place vidé de ses habitants. Plus de 25 000 personnes qui se sont retrouvées sans abri, sur les 27 000 personnes déplacées que comptait le site de Kalemie avant l’incendie.

En effet, Pris de panique, la majorité des habitants du camp de Kalemie ont quitté le site en l’espace de quelques heures. Selon nos recoupements, certains ont trouvé refuge dans « d’autres sites de personnes déplacées, toujours dans les environs de la ville de Kalemie ». D’autres comme Yvon Edoumou « qui ont peut-être un peu plus de chance, ont pu trouver un abri auprès d’un membre de la famille ou bien d’une bonne âme prête à (le) recevoir ».

La province, un théâtre d’affrontements meurtriers ?

Pour le porte-parole du bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies, « ce n’est pas la première fois que l’on a ce type d’incendie dans des sites: début juillet, on a eu aussi un incendie ». A l’en croire, en ce temps, le sinistre avait alors touché 12 000 personnes déplacées.

On se rappelle qu’en janvier dernier, le nombre de personnes déplacés dans la seule province du Tanganyika était estimé à 400 000 par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU.

Toutefois, un accord de non-agression a été signé à l’issue d’un forum de la paix organisé en février dernier à Kalemie. En dépit de cet accord,  la province reste toujours le théâtre d’affrontements meurtriers. Il s’agit donc d’une nouvelle épreuve à surmonter pour les déplacés du Taganyika.

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