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France : Emmanuel Macron accuse un photojournaliste pour «…tentative d’atteinte à la vie privée »

Le chef de l’Etat français  Emmanuel Macron a porté plainte pour « harcèlement et tentative d’atteinte à la vie privée » contre un photojournaliste qui épiait ses vacances. En effet, le journaliste persistait à le suivre « à ses risques et périls ».

On se rappelle que le chef de l’Etat est actuellement en vacances dans le sud de Marseille, dans une villa du parc Talabot, en compagnie de son épouse Brigitte. Le service de communication de l’Elysée relayé par  l’AFP explique : « De temps en temps, il sort […] et ce photographe journaliste l’a suivi à plusieurs reprises à moto. La sécurité lui a demandé à plusieurs reprises de ne pas le faire, il a continué, parfois à ses risques et périls ».

Aussi, précise la présidence : « Dimanche, il s’est introduit sur la propriété privée, ce qui a conduit à un dépôt de plainte » pour « harcèlement et tentative d’atteinte à la vie privée ».Le magazine VSD informe que « la plainte a été déposée « au nom du président ».

Le photojournaliste retenu en garde à vue…

Après que Emmanuel Marcon ait porté plainte, le journaliste a été retenu pendant environ six heures en garde à vue dimanche dans un commissariat de Marseille. Le magazine people VSd s’indigne contre l’arrestation du journaliste en s’interrogeant « Les vacances des présidents de la République seraient-elles en passe de devenir un secret d’Etat aussi précieux que les codes nucléaires ? ». Aussi, précise-t-il que les photographes étaient les bienvenus lors des précédents congés d’Emmanuel Macron au Touquet, en déplorant que le couple élyséen vive désormais « comme dans un bunker ».

Les aveux du journaliste…

Le photojournaliste informe qu’il avait été arrêté une première fois le samedi 12 août 2017 fois par les officiers de sécurité alors qu’il suivait le convoi présidentiel. Selon lui, c’est en revenant à la charge le dimanche qu’il a été arrêté une seconde fois.

« Y’aura pas de photos de toute façon. Maintenant c’est comme ça. Il va falloir vous y habituer. On n’est plus sous les présidences précédentes. Vous allez vite vous en rendre compte » affirmé les officiers de sécurité au journaliste… « Ils ont fouillé tout mon matériel, mes sacs. J’ai dû retirer mes lacets de chaussure, ma montre… J’ai été traité comme un criminel » a-t-il déploré.

La controverse…

Une source policière à Marseille, raconte que le photographe se trouvait à l’entrée du parc Talabot lors de son interpellation et a été relâché à l’issue des vérifications d’usage. Le photographe, quant – à lui se plaint d’avoir été placé en cellule pendant plusieurs heures.

Les policiers  lui auraient même réclamé de consulter le contenu son ordinateur et de la carte mémoire de ses appareils photo. « Totalement illégal […]. Je suis scandalisé et choqué par la méthode employée. C’est à croire que le président entre en guerre avec la presse » laisse-t-il entendre.

Toutefois, relayé par l’AFP, l’Elysée a formellement démenti toute pression sur des équipes de télévision postées devant la maison qu’occupe le couple Macron.

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