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Côte d’ivoire: 70 000 Cd, Dvd …saisis et 40 présumés pirates mis aux arrêts

En Côte-d’Ivoire, la Brigade de lutte contre la fraude et la piraterie (Blfp) a enclenché une quinzaine de traque, en guise de répression, des œuvres contrefaites. Il s’agit d’une action répressive qui a bénéficié, selon le président de la commission de la lutte contre la piraterie du Burida, M. Gnepa Kouya dit Gbi de Fer, du concours des districts de police d’Abobo, Adjamé, Cocody, Marcory, Port-Bouët et Yopougon, ainsi que de la bienveillance de l’association des producteurs de musique de Côte d’Ivoire sous la férule d’Henri Kattié, revêt, toutefois, un bémol, si l’on s’en tient au propos du mandant du Burida.

Le bilan de la répression…

C’est  le samedi 12 août 2017, le président de la commission de la lutte contre la piraterie du Burida, M. Gnepa Kouya dit Gbi de Fer, a fait le bilan de cette quinzaine de traque, en guise de répression, des œuvres contrefaites. « les efforts conjugués ont permis, en seulement 15 jours d’opérations, la saisie d’environ 70 000 Cd, Dvd et autres supports assimilés, de 50 appareils, des ordinateurs notamment, servant au téléchargement illicite des œuvres littéraires ou artistiques et la mise à la disposition de la Justice de 40 présumés pirates » c’est la substance du bilan fait par la commission de Gbi de fer.

Pour le président de la commission de la lutte contre la piraterie du Burida, M. Gnepa Kouya dit Gbi de Fer, la mission principale du Bureau étant la perception et la répartition des droits d’auteur et voisins et non la lutte contre le piratage. Aussi dénonce-t-il le manque de moyens matériels et humains à elle dues.

Vers la perception et la répartition des droits d’auteur… 

En effet, affirmant que la mission principale du Bureau étant la perception et la répartition des droit d’auteur et voisins et non la lutte contre le piratage, dévolue à la Brigade susmentionnée, Gbi de fer dénonce le manque de moyens matériels et humains à elle dues. « Qu’il il urge pour l’Etat d’instaurer un mécanisme d’autofinancement des actions d’envergure de la Blfp » a-t-il laissé entendre.

« Une opération de terrain de traque des pirates coûte très cher. A raison de 350 000 FCfa par jour et par commune » a souligné Gbi de fer.

Rappelons qu’il s’agit d’une campagne répressive de 60 jours en cours et dont les résultats sont probants en seulement 15 jours. A l’en croire, un tel mécanisme permettrait au Burida d’opérer une économie d’échelle qui pourrait servir à d’autres actions à même d’améliorer le quotidien des créateurs.

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