En raison de son comportement raciste sur la plateforme d’hébergement Airbnb, Tami Baker, une hôte californienne, est condamnée par la justice américaine à étudier l’histoire des Asio-Américains ce jeudi 13 juin 2017. En plus de cette sentence, elle devra payer une amende de 5 000 dollars.
En effet, en février dernier, elle avait refusé de louer son logement à Dyne Suh à cause de ses origines asiatiques. Il s’agit d’un charmant chalet idéalement situé près du lac Big Bear en Californie. Pour un week end au ski avec des amis, Dyne Suh, une auxiliaire juridique américaine de 26 ans avait bien voulu séjourner dans les logements de Tami Baker, une hôte californienne.
A défaut d’unrefus catégorique, Tami Baker lui envoie une série de messages explicitement racistes que l’auxiliaire de justice, sous le choc, s’empresse de poster sur son compte Facebook. « Je ne vous le louerai pas même si vous étiez la dernière personne sur Terre », « Un mot résume tout. Asiatique », « C’est pour cela que nous avons Trump, je ne laisserai pas des étrangers dicter à ce pays ce qu’il doit faire » écrit l’ancienne hôte Airbnb à Dyne Suh, une auxiliaire juridique.
C’est en larme que Dyne Suh a réagi dans une vidéo qui est parvenue au porte-parole d’Airbnb. Ce dernier a réagis dans un communiqué pour condamner le comportement « abominable et inacceptable » de l’hôte. En plus de lui avoir régler les frais de l’hôtel dans lequel elle avait finalement logé, l’Airbnb avait également remboursé le séjour manqué de Dyne Suh.
Un cocktail de sanctions subtilement dosé…
Pour une histoire de racisme et de discrimination, Tami Baker, une hôte californienne a été bannie de la plateforme d’hébergement Airbnb. Aussi, est-elle condamnée à payer une amende de 5 000 dollars et à s’inscrire à un cours d’Asian american studies, un champ universitaire d’études ethniques centré sur l’histoire et les trajectoires sociales des Asio-Américains. Comme si cela ne suffisait pas, l’agence fédérale a aussi exigé de la jeune femme qu’elle présente des excuses personnelles à Dyne Suh et qu’elle rejoigne comme bénévole une organisation de défense des droits civiques.
En espérant qu’il ait jurisprudence en la matière, précisons que, c’est la première fois que des sanctions sont prises face aux discriminations exercées sur l’application.