Politique

Lancement d’un nouveau missile nord-coréen : les ripostes de Donald Trump

Suite au lancement d’un nouveau missile nord-coréen le 4 juillet 2017, le président américain Donald Trump annonce la réplique. En effet, les États-Unis disposent d’un arsenal d’options pour répliquer au missile nord-coréen qui serait en mesure de frapper le sol américain.

Et déjà, deux jours après ce lancement, le président américain Donald Trump a promis, ce jeudi 6 juillet 2017, de faire preuve d’une grande fermeté à l’égard de la Corée du Nord. L’homme n’a pas manqué de notifier que sa menace ne signifiait pas forcément un passage à l’acte.

L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, avait précisé devant le Conseil de sécurité, qu’il pourrait s’agit d’une riposte militaire. Pour ce faire, Washington et Séoul avaient même procédé, mercredi 5 juillet, à des simulations d’attaques contre la Corée du Nord. Toutefois, membres permanents du Conseil de sécurité, la Russie et la Chine utiliseraient très certainement leur droit de veto contre tout projet de résolution en ce sens.

Les ripostes envisageables…

« Les options militaires existent, mais la vraie question est de savoir quelle serait la réaction nord-coréenne », avait expliqué le chef de l’État-major américain Mike Mulle, sous Barack Obama. L’homme était interrogé par  le Financial Times.

Outre la riposte militaire, la pression chinoise était le plan A de Donald Trump afin d’amener la Corée du Nord  à l’abandon de son programme nucléaire en menaçant de lui couper les vivres ou l’approvisionnement en carburant. Pour le New York Times, la Chine « craint que des sanctions trop dures déstabilisent la Corée du Nord et entraînent le chaos dans le pays, ce qui se traduirait par un afflux de réfugiés et, potentiellement, une Corée du Sud qui absorbe son voisin du Nord ».

La diplomatie pour limiter les dégâts ?

Puisque que les sanctions n’ont jamais fragilisé le régime nord-coréen jusqu’à présent, Donald Trump avait émis en 2016 le vœu de dialoguer avec le leader Nord-Coréen. En juin 2017, rappelons qu’un groupe d’experts en nucléaire, sous la bannière de l’ONG Global Zéro, a également assuré que la diplomatie était le seul moyen de limiter les dégâts. Pour l’heure, les quelques efforts diplomatiques américains entrepris par la suite n’ont pas porté leurs fruits.

L’option qui consisterait à assassiner dans le cas d’espèce Kim Jong-un serait un risque. Pour cause, rappelons que les ratés passés des Américains en la matière et les multiples tentatives contre Fidel Castro ainsi que l’échec de l’opération contre Saddam Hussein lors de l’invasion de l’Irak en 2003 prouve que l’assassinat d’un homme d’État était risqué.

Rappelons qu’en 2008, les États-Unis avait reconnu ne pas avoir su pendant des mois si Kim Jong-il, le père de Kim Jong-un, disparu des radars, était vivant ou mort.

 

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