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Jeux de la francophonie : sélectionnée par un jury international, Mireille Gandébagni évincée par le Bénin

En matière de promotion culturelle, le Bénin vient encore de faire parler de lui à travers l’éviction de Mireille Gandébagni, unique représentante du Bénin dans la catégorie Littérature pour les  jeux de la francophonie.

En effet, sélectionnée par un jury international au cours d’une compétition, Mireille Gandébagni, unique représentante du Bénin aux jeux de la francophonie dans la catégorie Littérature a été retirée de la délégation officielle béninoise par les autorités du Ministère du Tourisme et de la Culture.

Le Bénin rejette-t-il ses talents ? C’est ce qui sera désormais le cas si cette situation n’est pas réparée dans la règle de l’art. On est tenté de croire que le Bénin refuse de se faire représenter dans la discipline de la littérature aux 8ème jeux de la francophonie qui se tiennent à Abidjan du 21 au 30 juillet 2017.

Rappelons que Mireille Gandébagni a compéti pour être sélectionnée par la francophonie avant d’être retiré sans aucune forme de procédure.

Les raisons évoquées par le Ministère du Tourisme et de la Culture…

Selon le ministère du Tourisme et de la Culture, le retrait de Mireille Gandébagni de la délégation béninoise aux jeux de la francophonie à Abidjan se justifie par un souci de rationaliser les dépenses. Cette explication vient confirmer que toutes les disciplines artistiques n’ont pas les mêmes valeurs au Bénin. Conséquence, la discipline « littérature » ne sera pas aux 8ème jeux de la francophonie. C’est pourquoi, pour parer au plus pressé, les acteurs culturels du Bénin ont lancé une opération de solidarité.

Répondre présent sur un rendez-vous international au moins dans les disciplines pour lesquelles elle a pu tirer son épingle du jeu serait-t-il beaucoup et exagérément dépenser pour l’État béninois ? Pourquoi avoir compéti alors ? Est-on tenté de demander.

Bref aperçu sur Mireille Gandébagni…

Assiba Mireille Gandebagni est une écrivaine béninoise résident à Cotonou. Discrète et très pointue dans ses écrits, Mirelle Gandébagni commence à écrire dès l’âge de vingt ans. Ses premières nouvelles sont publiées aux Éditions Plurielles. En 2008, sa nouvelle, « Une pétasse pas comme les autres » est primée au concours d’écriture Plumes Dorées. Aussi,  a-t-elle écrit sa première pièce de théâtre, « De l’enfer au paradis » (inédite). Parallèlement à « La Honte de la gare », elle travaille à la suite d’un fragment de Franz Kafka, « Le départ ».

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