Le gouvernement de Trump est appelé à se préparer pour « faire face à une action en justice afin de protéger les droits du premier amendement pour ces personnes bloquées » indique une lettre ouverte du groupe juridique appelé l’Institut Knight First Amendment.
Pour cause, Sur Twitter, lorsque l’un de ses followers l’embête ou le critique, Donald Trump le bloque. Une pratique qui viole le premier amendement de la Constitution américaine, selon une ONG. Selon le directeur exécutif de l’Institut Knight, Jameel Jaffer « Le président ne doit pas être autorisé à bannir les vues du discours public simplement parce qu’il le trouve désagréable » a relayé Afrikmag.com. Pour lui, « après avoir ouvert ce forum à tous les invités, le président ne peut pas exclure les gens parce qu’il n’aime pas ce qu’ils disent». Toujours dans la même optique, deux utilisateurs spécifiques de Twitter: Holly O’Reilly, et Joseph Papp ont été bloqués sur le compte de Trump après s’être moqué de lui. Pour faire la part des choses, l’Ong, qui défend le premier amendement américain qui interdit la création de loi contre la liberté d’expression, de parole et de culte, lui rappelle que cette pratique contrevient à la liberté d’expression. Faut-il le rappeler, sur Twitter, un utilisateur a la possibilité de bloquer d’autres comptes. Ainsi, la personne bloquée ne peut plus envoyer de messages, publics ou privés, à l’utilisateur, et de la même manière, les nouveaux messages de cet utilisateur ne s’affichent plus dans son fil d’information. C’est donc pourquoi, les personnes bloquées par Donald Trump ne voient plus ses tweets et ne peuvent plus l’interpeller directement.
« Même si les auteurs de la Constitution n’avaient certainement pas envisagé que le président ait un compte Twitter, ils avaient conscience du fait que le président ne doit pas pouvoir interdire des opinions dans un discours public simplement parce qu’il est en désaccord. Après avoir ouvert cet espace de débat à tous, le président ne peut pas en exclure des personnes simplement parce qu’il n’aime pas ce qu’elles disent » a estimé l’Ong sur slate.fr.
Aussi, ont-il rappelé que « le congrès n’adoptera aucune loi relative à l’établissement d’une religion, ou à l’interdiction de son libre exercice ; ou pour limiter la liberté d’expression, de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement ou d’adresser au Gouvernement des pétitions pour obtenir réparations des torts subi ».
Il faut dire que Donald Trump utilise le réseau social, un canal de communication spontané, direct, sans filtre, comme l’un de ses principaux canaux de communication.